Définitivement, le métro n'est pas notre ami ces temps-ci. Déjà, cela fait grossir de le prendre, mais en plus on apprend aujourd'hui que l'air que l'on respire dans les souterrains est pire que celui de dehors. Je n'ai qu'une chose à dire, vive le vélo !
Selon un bilan publié mercredi par la fédération des associations agréées de surveillance de la qualité de l'air, l'air que l'on respire dans les couloirs du métro et du RER à Paris est bien plus pollué qu'à l'extérieur même s'il s'est amélioré depuis une vingtaine d'années. Mais pourquoi tant de pollution ? Elle a plusieurs origines, nous explique t-on, telles que l'air extérieur ventilé dans les couloirs, les travaux et le freinage des trains.
On apprend également qu'aux heures de pointes, les compteurs installés près des quais et qui permettent de connaître la pollution par les particules fines et le CO2 en temps réel, mesurent des taux de 300 microgrammes par m3, un chiffre qui déclencherait une alerte sanitaire générale s'il était mesuré à l'extérieur. En effet, à l'extérieur l'alerte aux particules fines est déclenchée quand le seuil dépasse les 80 microgrammes par m3. De quoi donner la chair de poule. Pour réduire la pollution, la RATP a notamment commencé à installer des nouvelles rames qui émettent moins de particules. Quelque chose me dit qu'on va tous finir masqués !
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