Lundi soir, en fin de journée, le kiosquier à journaux de Barbès a été victime d'une agression alors qu'il fermait son commerce.
En septembre dernier, Samir Lebcher avait fermé son kiosque, déclarant que son environnement de travail se dégradait de jour en jour entre « vendeurs de cigarettes, pickpockets et dealers ». Il avait finalement décidé de rouvrir en novembre.
Et voilà que sept mois plus tard, il se fait agresser par un pickpocket. Une triste nouvelle qui nous désole énormément. « En fermant mon kiosque ce soir à Barbès, agressé par un pickpocket s'en prenant à moi en venant dans mon dos. Inadmissible, impossible de travailler dans cette cacophonie ! », raconte Samir Lebcher sur Twitter en publiant une photo de son visage présentant un hématome à l'œil.
En fermant mon kiosque ce soir à #Barbès, agressé par un pickpocket s’en prenant à moi en venant dans mon dos ????????♂️ ! Et s’enfuyant par la suite ????????♂️ ! Inadmissible, impossible de travailler dans cette cacophonie ! #Insecurité et #Danger règne à cet emplacement !???????????? #Fermeture???? pic.twitter.com/kNO3sTQJqc
— ???????????????????? ????????????ℂℍ????ℝ (@slebcher) 13 mai 2019
Un message qui lui a valu une vague de soutien des internautes déconcertés par l'absence de policiers dans ce quartier en proie à l'insécurité.
ce soir, notre ami @slebcher, le kiosquier de Barbès, a été agressé par un pickpocket, toutes nos pensées sont avec lui. Cette agression a eu lieu sans aucune présence de police ou de la DPSP ! Nous demandons pourtant une présence continue sur ce lieu en proie à une mafia
— Action Barbès (@ActionBarbes) 13 mai 2019
Anne Hidalgo, la maire de Paris, n'a pas manqué de réagir sur Twitter : « Tout mon soutien cher Samir ! Je vous souhaite un prompt rétablissement et que votre agresseur soit rapidement interpellé par la police ».
