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Fermeture de la station Concorde : grosses galères dans le métro à Paris

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Maria Sumalla

© Alexandros Michailidis Shutterstock

Les JO 2024 arrivent vite et les restrictions de circulation se mettent en route. À commencer par la fermeture de la station Concorde vendredi dernier sur la ligne 12, qui impacte déjà le quotidien des Parisien·ne·s.

Pour les Jeux Olympiques 2024, Paris se transforme. Alors que les restrictions de circulation ont déjà commencé dans les rues de la capitale (et rendent fou les automobilistes), les usagers des transports en commun commencent aussi leur descente aux enfers. Et pour cause : depuis ce vendredi 17 mai, la station de métro Concorde n’est plus desservie par la ligne 12, au grand dam des Parisien·ne·s.


Vers de nombreuses fermetures

Vendredi dernier, de nombreux usagers de la ligne 12 ont été surpris de voir la station Concorde totalement vide, sombre, presque lugubre. La RATP avait pourtant prévenu : jusqu’au 21 septembre prochain, cette station ne sera plus desservie par la ligne verte, rapporte France Info. Une fermeture avant l’heure, pour permettre l’installation des infrastructures nécessaires à accueillir les épreuves de BMX, breakdance, skateboard, freestyle et basket 3x3, qui auront lieu sur la place de la Concorde. À partir du 17 juin, la station de métro fermera complètement ses portes, même pour les lignes 1 et 8.

D’autres lignes seront d’ailleurs impactées très rapidement, puisqu’à la même date, les stations Tuileries et Assemblée Nationale n’accueilleront plus de voyageurs jusqu’à septembre prochain. Pour ce qui est de la station Champs-Elysées-Clemenceau, la fermeture est prévue à partir du 1er juillet.


Les usagers quotidien du métro impactés

Bien évidemment, ces fermetures impactent le quotidien des Parisien·ne·s. Notamment ceux en provenance du sud de la capitale et en direction de l’ouest, raconte France 3 Régions, qui n’auront désormais que deux correspondances possibles. De son côté, la RATP se défend et explique qu’elle n’est pas décisionnaire. En effet, c’est la préfecture de police de Paris qui tranche, en se basant sur des questions de sécurité et de “gestion des flux”. La fermeture de la station Tuileries par exemple, n’est vraisemblablement qu’une conséquence de la fermeture de la station Concorde, car elle serait trop petite pour accueillir autant de nouveaux passages et permettre une bonne évacuation en cas de besoin.

Patrice Vergriete, ministre délégué aux Transports interrogé par France Bleu le 15 mai dernier, a tout de même précisé qu’il était encore temps de revoir la décision autour de la station Champs-Elysées-Clemenceau. Elle pourrait donc potentiellement rester ouverte pour impacter le moins possible les voyageurs et les stations voisines. Affaire à suivre.