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Es-tu atteint de JOMO, la joie de manquer quelque chose ?

undefined undefined 19 septembre 2018 undefined 12h19

undefined undefined 19 septembre 2018 undefined 16h45

Sarah Leris

Il y a quelques années, la moitié de tes potes se sont rendu compte qu’ils souffraient de FOMO (fear of missing out), ou la peur de manquer quelque chose. Ils passaient leur temps sur les réseaux sociaux la journée, et étaient de toutes les fêtes une fois la nuit tombée. Pas toi. Et si tout ce temps, tu avais été atteint de JOMO ?


Entre une soirée à la maison devant un film avec un bon chocolat chaud et une énième soirée mondaine parisienne pleine de buveurs de cocktails aux conversations boring, tu choisis la première option sans hésiter. Mon ami, tu m’as tout l’air d’être gravement atteint de JOMO. Littéralement "joy of missing out", ce terme antonyme au FOMO représente le plaisir de manquer quelque chose. Tu sais que d’autres ailleurs s’amusent, que quelque chose se passe, mais non seulement tu t’en fiches, mais en plus cette situation te satisfait parfaitement.

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Ce nouvel acronyme, en réaction à tous les millennials qui ont avoué leur FOMO, a été inventé par l’entrepreneur Anil Dash qui agit déjà en faveur de la réduction de l’utilisation des écrans dans notre quotidien. Parce que, paraît-il, se déconnecter permet de se ressourcer (si tu ne le savais pas).

Que ce soit les memes sur insta, la dernière mode vestimentaire (#claquettechaussette) ou la dernière série à la mode (non je n’ai jamais regardé Game of Thrones), tu te fiches de ne pas les suivre. Quel bonheur de savoir s’arrêter, prendre du recul, lever les yeux de son téléphone, et finir par déménager à la campagne et supprimer Facebook ! Et si c’était ça, la recette du bonheur ?