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Gros, moches, mal fringués : les discriminations à l'embauche

undefined undefined 15 février 2016 undefined 00h00

undefined undefined 17 février 2016 undefined 08h22

Suliane

C'est officiel. L'apparence physique à rejoint le sexe, l'âge et l'origine dans le top des freins à l'embauche. Une nouvelle enquête place le poids à la deuxième place des discriminations dans le monde du travail. C'est pas beau à voir.

Ce matin, une étude aux résultats très moches a été publiée, montrant que le physique est classé second dans la liste des discrimination à l'embauche. Le rapport, rédigé par les Défenseur des droits et l'Organisation Internationale du Travail, explique que 8% des chômeurs interrogés ont déjà été victimes de discriminations liées au physique.

Pire, selon la même étude, les femmes seraient apparemment deux fois plus victimes de ces discriminations. Les femmes en surpoids devraient ainsi faire face à huit fois plus de préjugés à l'embauche que les sveltes, et c'est sans compter les différences de salaires déjà existants entre hommes et femmes.

discrimination surpoids physique embauche

La dictature du beau et du mince, déjà d'actualité avec notre article sur le visage type de la Parisienne, est donc maintenant listée en deuxième, après la discrimination liée à l'âge, indétrônable facteur n°1 des difficultés rencontrées dans le monde du travail. Au-delà du plaisir émotionnel que procure à ces cerveaux plus que limités le fait d'avoir une nouvelle bombasse pour collègue, les raisons de cette discrimination vient aussi des mauvais à priori sur l'incapacité des personnes en surpoids à se contrôler ou à progresser par exemple. Non mais au secours !

Mais, comment contrôler de telles discriminations ? Bien que la discrimination soit interdite et que les  employeurs risquent jusqu'à 45 000 euros d'amende et 3 ans de prison, reste qu'il est presque impossible de prouver une telle pratique. Non seulement les outils pour mesurer de tels abus sont peu développés mais en plus, les candidats non-retenus le sont pour des raisons le plus souvent vagues, telles qu'un manque des "exigences professionnelles essentielles et déterminantes liées au poste".

Si ce rapport ne fait pas bouger les choses dans les prochaines semaines, reste à voir si le résultats attendus de la campagne de "testing" du gouvernement seront plus percutants. On l'espère !