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Des scientifiques établissent un lien entre le partage de citations profondes sur Internet et un QI bas

undefined undefined 30 avril 2019 undefined 15h43

undefined undefined 30 avril 2019 undefined 16h59

Sarah Leris

Avoue-le, tu as une personne en tête.

« Le sens de la vie est la plus pressante des questions. » Albert Camus

« Si ma vie doit faire du sens, je dois la vivre moi-même. » Rick Riordan

« Rien ne justifie notre existence que ce que nous y réalisons. » Romain Guilleaumes

« L’important dans la vie n’est pas ce qu’on aime, c’est d’aimer. » Marcel Proust

On le sait, tu as toi aussi cet ami sur Facebook qui était dans ta classe en 6e et que tu n’as jamais revu depuis. Celui dont tu continues à voir chacun des statuts qu’il poste quand tu fais défiler ta timeline, et qui te brûlent les yeux un peu plus à chaque fois. Une fois de temps en temps tu cliques sur son profil, plus par plaisir coupable que par curiosité innocente, juste histoire de te rassurer en voyant les photos des quatre marmots de Brenda (qu’elle a eu lorsqu’elle était encore au collège avec toi) manger des Kinder devant Hanouna pendant que Jordan, leur père, ramène l’argent à la maison en faisant ce qu’il fait de mieux, couper du bois ou tondre du gazon.

Là-dessus, tu relis les statuts de Brenda et misère, tu découvres qu’elle n’a pas changé d’un pouce depuis ses 11 ans : phrases philosophiques sans signification, citations ultra profondes sur le sens de la vie, preuve évidente pour elle de son intelligence démesurée et de son incapacité à rentrer dans le moule d’une société qui ne la comprend pas. Trop dur de vivre dans ce bas monde. En plus y’avait plus sa marque de chips préférée au supermarché la semaine dernière, on te laisse imaginer le scandale qu’elle a du péter auprès de la caissière.

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Bref, on s’égare, mais en lisant ses statuts (et en souriant gentiment), tu es persuadé que Brenda a le QI d’une huitre. Bonne nouvelle, maintenant ces suppositions sont avérées : des chercheurs de l'Université de Waterloo, au Canada, ont montré qu’il existe un lien entre les personnes qui partagent des citations profondes et un QI très bas. L’info nous vient tout droit du Telegraph.

Mais ce n’est pas tout, ces personnes sont aussi plus susceptibles de croire à des théories du complot et à la médecine paranormale ! Pour prouver cela, les chercheurs ont testé des centaines de personnes pour trouver le lien entre leur façon de percevoir les citations idiotes et leur niveau d’intelligence, en utilisant un site web qui génère des phrases pseudo-profondes sans aucun sens, seulement à partir d’une chaine de mots. Du coup, si l’on peut croire à une signification hyper profonde, il n’en est rien : la phrase ne veut rien dire. Exemple : « Cette vie n’est rien de moins qu’un saut quantique révélant un rajeunissement mythique ». Oui, à ce point-là.

Il fut donc demandé à 300 personnes d’évaluer la profondeur et la crédibilité de ces citations aléatoires. Et devine quoi ? Celles qui y étaient le plus réceptives étaient aussi « moins intelligentes, moins réfléchissantes et avaient un QI plus bas ». On l’a pas inventé. Tu y réfléchiras à deux fois avant d’écrire ton prochain statut sur Facebook, s’il te plait.

 

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