5 choses que vous ignorez sur les égouts de Paris

undefined 7 février 2019 undefined 17h25

Morgane Espagnet

Chaque jour, on arpente Paris comme si de rien n’était, à mille lieux de deviner que sous nos pieds se cachent de petites pépites… Et pas n’importe lesquelles puisqu’il s’agit des égouts de Paris ! Voyez plutôt.


1. Ils comptent parmi les plus anciens du monde


A priori un poil cra-cra, notre réseau d’égouts est l’un des plus anciens ET des meilleurs au monde. Véritable musée vivant, ses allées souterraines s’étendent sur 2500 kilomètres, rien que ça. Pour s'y repérer, les égouts disposent d’un numéro et d’une plaque de rue qui correspondent à l’adresse parisienne juste au-dessus, un peu comme un miroir quoi.



2. Les eaux usées étaient rejetées dans… la Seine


Ça semble fou, mais jusqu’à la Révolution, les eaux usées étaient directement rejetées dans la Seine où était puisée, bien sûr, l’eau consommée ! Puis l’inévitable arriva lorsqu’en 1832, une épidémie de choléra fit 19 000 morts. Sombre histoire. Ce n’est donc qu’en 1860, sous Napoléon III, qu’un véritable système d’évacuation est inventé. Ouf.



3. Ils sont ouverts aux visites


Avis aux fans des Tortues Ninja ! Les égouts de Paris sont ouverts aux visites depuis le XIXe siècle, dans une sorte de petit train touristique ou de barque où l’on peut s’aventurer pour découvrir les entrailles de Paris. De quoi connaître la capitale en profondeur.



4. Un bateau de 6 tonnes nettoie les égouts


Curieux non ? Des operations de curage sont effectuées par des bateaux-vannes tous les 3-4 mois pour débarrasser boues et autres déchets du réseau parisien. Un dispositif unique en Europe. On a vraiment de quoi être fiers !



5. Les égouts abritaient… un crododile


Égoutier est un métier à risque pour des des raisons plus ou moins… évidentes. Exposés à de nombreux agents chimiques et biologiques présents dans les eaux usées et dans l’air, les égoutiers font parfois de drôles de surprises. En 1984, les agents parisiens sont tombés nez à nez avec… un crocodile ! Surnommé Éléonore (me demandez pas pourquoi), il s’était échappé d’une animalerie du quai de la Mégisserie. Drôle de rencontre.