L’été 2024 est le plus chaud jamais enregistré dans le monde

undefined 8 septembre 2024 undefined 08h30

Auriane Camus

Si, du côté de la France et notamment de Paris, l’été 2024 a pu paraître bien froid et maussade, à l’échelle planétaire, la réalité est tout autre. Après un été 2023 de tous les records côté températures, celui de cette année vient pourtant de le surpasser et devient désormais le plus chaud jamais enregistré dans le monde. Un constat inquiétant qui n’est pas sans conséquence : canicules, inondations, sécheresses ou incendies… Parmi les régions les plus touchées, on retrouve notamment la Laponie, l’Australie, le Canada ou encore les États-Unis.


Des températures records aux quatre coins du globe

Cet été 2024 restera gravé dans les annales. Selon les données du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S) publiées ce vendredi 6 septembre, la période de juin à août a dépassé tous les précédents records de chaleur, y compris celui de 2023. Avec une température moyenne mondiale atteignant 16,82°C, août 2024 se hisse au rang du mois d’août le plus chaud jamais mesuré, égalant tristement 2023. Un exploit peu enviable quand on sait que ce record est le résultat direct du réchauffement climatique d'origine humaine.

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Alors que la France a connu un été relativement triste, le reste du monde a subi de plein fouet les conséquences de cette montée fulgurante des températures. Des canicules étouffantes en Amérique du Nord, des incendies ravageurs en Laponie, ou encore des inondations catastrophiques en Chine : aucun continent n’a été épargné. Même en Australie, où la saison hivernale a lieu entre les mois de juin et août, des sécheresses prolongées ont été enregistrées avec des températures dépassant les 41°C.


Une crise climatique aux conséquences mondiales

Le dérèglement climatique n’est plus une préoccupation future. En 2024, ses effets se font ressentir partout. Les experts ne cessent de rappeler que ces catastrophes ne sont que les prémices de ce qui nous attend si des mesures drastiques ne sont pas prises pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, conformément aux objectifs de l’accord de Paris. Une limite d’ailleurs franchie à 13 reprises au cours des 14 derniers mois. Les dégâts sont colossaux : des millions de personnes ont été affectées, des milliers de vies ont été perdues et les pertes économiques se chiffrent en milliards de dollars.

Si 2024 a été l’été le plus chaud jamais enregistré, il ne s’agira probablement pas du dernier record si nous continuons sur cette trajectoire. La Terre brûle, et il est plus que temps de réagir.