C’est quoi votre fil rouge alors ?
Quand les gens écoutent notre musique, on veut que des images leur viennent instantanément à l'esprit. On attache beaucoup d’importance au visuel. Quand on regarde nos clips, on veut qu’il y ait une espèce de non-sens qui empêche de savoir vraiment dans quel univers se situer et quelle interprétation en faire. Après, qu’importe la chanson, on cherche à faire passer un sentiment de mélancolie, un peu rêveur et sombre.
Vous changez sans cesse de chanteuses, pourquoi ?
On essaie de trouver la voix qui peut le mieux coller à l’ambiance de telle ou telle chanson. Pendant la composition, on pense déjà à une voix. Comme on ne chante pas, on trouvait ça plus cool de rencontrer des gens, de partager nos univers, plutôt que de former un groupe de quatre.
A quoi ressemble la chanteuse idéale de Jabberwocky ?
On n’a pas de chanteuse idéale. Après, évidemment, on ne cracherait pas sur une collaboration avec des pointures comme Rihanna, Lana Del Rey ou Sia ! Elles peuvent faire tout ce qu’elles veulent avec leur voix.
Paris ou Poitiers ?
Poitiers pour travailler, c’est beaucoup plus confortable, on fait de la musique dans l’appart’. Quand on compose, on a besoin d’espace, de repères, de rester extérieur à toute l’animation des soirées qui peut t’empêcher de te concentrer. Paris ça reste Paris, de temps en temps ça fait du bien, mais pour bosser et se reposer, Poitiers c’est mieux.
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Jabberwocky
En concert à la Cigale le vendredi 15 avril à 19h30
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