Pour sa première exposition personnelle en France et la deuxième exposition personnelle de sa carrière, l’artiste malaisienne basée à Londres Mandy El-Sayegh présente une expo sous le signe de l’assemblage et des déconstructions.
Un deuxième solo-show retentissant
Faisant écho à sa première exposition londonienne Cite your sources plus tôt cette année, qui évoquait les paroles de son professeur et la nécessité de toujours se rapporter à ses sources, l’artiste revient avec White Grounds pour nous montrer comment dans son travail, celles-ci sont personnelles.
Une démarche qui passe par l’incorporation à ses œuvres d’éléments du quotidien, d’archives personnelles, d’images en tous genres puisées ici et là, voire même de documents jetés ou déchirés.
Mandy El-Sayegh, Installation view, 2017 © Mia Dudek
Une démarche d'experimentation constante
Toujours à la recherche de nouvelles textures, cette exposition comprend une série de nouveaux tableaux aux denses couches de peinture ou de sculptures et d’installations qui constituent pour elle un véritable processus d’expérimentation de la matière.
Forte de ces éléments qu’elle récolte autour d’elle, Mandy El-Sayegh décontextualise le familier et les systèmes ordonnés pour créer de nouvelles significations, tout en s’interrogeant sur la façon dont les fragments peuvent être unifiés dans un tout cohérent.
Mandy El-Sayegh, self storage/pig ,2018 © Andy Keate
White Grounds (Fonds Blancs)
Bétonsalon Centre d’art et de recherche - Villa Vassilieff
9, esplanade Pierre-Vidal-Naquet – 13e
Du 27 septembre au 14 décembre
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