En novembre, les MK2 Beaubourg, Bibliothèque et Quai de Seine vont connaître du mouvement, et recevoir du (très) beau monde. Tradition oblige, c’est une fois encore au cœur de ces salles obscures très convoitées de la capitale que sera projetée la sélection du festival LGBTQIA+ Chéries-Chéris. Lors de cette 31e édition qui se déroulera du 15 au 25 novembre, 77 longs métrages (fiction ou documentaire) et 76 courts métrages seront mis à l’honneur et tenteront de remporter l’un des sept prix décernés par le jury.
Voir cette publication sur Instagram
Les films phares de cette 31e édition
Dans le septième art, une attention toute particulière est donnée aux films qui amorcent et clôturent les festivals. Chéries-Chéris ne fait pas exception, et lance sa 31e édition le 18 novembre au MK2 Bibliothèque avec une œuvre récompensée du Prix du Meilleur Scénario « Un Certain Regard » à Cannes 2025 : Pillion. Premier long-métrage de l’Anglais Harry Lighton, le film raconte la relation entre Colin, jeune homme timide et (trop) gentil, et Ray, dominateur au charme ravageur. Une comédie romantique pas comme les autres, qui nous plonge dans le milieu SM des bikers gay entre humour, émotion et transgression.
Côté clôture – toujours au MK2 Bibliothèque, le 25 novembre – c’est Julian de Cato Kusters qui marquera la fin d’une belle édition pour Chéries-Chéris. Cette production belge raconte une histoire d’amour et de deuil, adapté du livre à succès de l’artiste et activiste Fleur Pierets. Un récit ancré dans la réalité, mettant en scène les personnages de Fleur et Julian qui tombent éperdument amoureuses et s’élancent dans un pari fou, celui de se marier dans chaque pays où leur union peut être légalement reconnue. Jusqu’à ce que leur parcours s’interrompe brutalement…
Voir cette publication sur Instagram
Entre les deux, une multitude de fictions et documentaires viendront rythmer ces 11 jours de projections intenses. On garde un œil sur Des Preuves d’amour d’Alice Douard, un film qui parle d’amour et de filiation en adoptant le point de vue de celle qui n’est pas enceinte, entre procédures barbantes et reconnaissance aux yeux de la loi. Mais aussi sur Bouchra (dans la compétition longs-métrages) production italo-marocaine d’Orian Barki et Meriem Bennani, voyage entre liens familiaux et amoureux.
Un festival toujours plus ouvert sur le monde
L’année dernière, quelque 19 500 spectateur·ice·s s’étaient succédé·e·s pour découvrir les productions queer prêtes à bouleverser les amateur·rices de cinéma. Un public majoritairement LGBTQIA+, naturellement, mais qui au fil des années se diversifie. Un signe d’ouverture qui rappelle que le festival s’adresse à tous·tes et a pour réelle vocation de rassembler toutes les générations autour de récits queers et de nouvelles formes cinématographiques, au coeur d'institutions parisiennes (MK2 Beaubourg, Bibliothèque et Quai de Seine).
Voir cette publication sur Instagram
L’intégralité de la programmation Chéries-Chéris fait perdurer le voyage dans de nouveaux territoires queer. Cette 31e édition est plus que jamais tournée vers le monde, avec un record de pays représentés, allant du Brésil à la Chine, en passant par l’Australie, l’Inde, l’Iran ou encore les Philippines. Les thématiques de la sexualité, du genre, de l'identité ou encore de l’émancipation touchent aux quatre coins du monde, montrant une fois de plus, que les identités LGBTQIA+ n’ont pas qu’un seul visage ou un seul langage.
Chéries-Chéris
Du 15 au 25 novembre 2025
Plus d’infos et programmation
Billetterie
