Au bureau, gros débat. Qu'est-ce qu'un kebab ? Tandis que les uns nous parlent du sandwich surgras de 4h du mat', confectionné par les mains d'un pseudo-boucher des Grands Boulevards, les autres nous initient aux kebabs gourmets, ces néo-sandwicheries révolutionnaires, qui te donnent presque envie d'y inviter ta mère. C'est la battle Kebab originel (voir notre article ici) VS Néo-kebab. Testez les deux, et vous pourrez voter.
Zarma, le nec plus ultra
Sud Pigalle, frites "croustillantes à l'ottomane" et loukoums. Mais surtout, le choix complexe entre : le sandwich poulet, fenouil braisé, feta menthe et yaourt grec ; l'agneau, aubergine, pesto-menthe-roquette, olives de Kalamata ou encore le kefta, julienne de carottes, coriandre, pickles et sauce harissa. Dernière option, le halloumi grillé, baba ganoush et abricot. Tout est dit, rien n'est goûté, allez bien vite y remédier.
© Zarma 64, rue Jean-Baptiste Pigalle - 9e
Rococo, le plus gourmand
C'est le troisième resto d'Alexandre Giesbert. Ce resto réinvente le kebab version canon, avec un décor minimaliste et une playlist à faire danser jusqu'aux falafels. La carte est efficace : trois kebabs viande et un végétarien. Mais l'aventure ne s'arrête pas là. Les saveurs sont travaillées, et c'est un petit voyage à chaque bouchée : échine de cochon grillée à la broche, assaisonnée à l'orange et à la moutarde, veau mariné version citron et épices de folie et enfin agneau braisé, cuit dans son jus et piment doux. Au final : heureusement qu'il n'y a que quatre choix !
Rococo 4, rue du Faubourg-Saint-Martin - 10e
Grillé, le plus croustillant
Produits frais et farine bio de petit épeautre. Ça met déjà l'eau à la bouche. Ensuite, les jus en accompagnement sont nickels, les frites sont parfaitement crousti-moelleuses et ça sent bon. Pour une fois, ça ne ruisselle pas de graisse, la déco est cool et les saveurs sont irréprochables. Au menu, de la viande de boucher, une crème de fromage au raifort, des herbes fraîches, des alternatives soupe et même des salades. La pause déj' deluxe.
© foodballin
Grillé 15, rue Saint-Augustin - 2e
Our, le plus créatif
Quand un chef étoilé et une diététicienne se mettent au kebab, zéro souci et plein de goût. Il y a max de choix, des sandwiches, des boxes, des salades et des desserts. On est fans du pain croustillant au pavot et des dwiches fusion comme le "savoyour" qui mélange raclette et brochette. Pour plus d'infos, allez voir cet article.
© ourkebab
Our 12, rue de Paradis - 8e
Urfa Durum, le choix des lecteurs
D'après notre petit sondage, voilà donc votre kebab préféré parmi tous ceux de la capitale. La sandwicherie Kurde est si petite et exigüe que vous risqueriez de la louper si l'odeur alléchante de sa viande braisée au charbon de bois n'envahissait pas tout le boulevard... Les durum, le kebab kurde, sont à l'agneau, à la viande hachée, au poulet rôti ou bien au foie, et sont assaisonnés avec perfection. Herbes fraîches, épices colorés et viande grillée viennent satisfaire vos plus grandes faims. Le petit plus : dérogez à la règle du kebab et laissez-vous aussi tenter par un lahmacun, une "pizza" version turque. Un délice.
© Urfa Durum 56, rue du Faubourg-Saint-Denis - 10e
Plus de néo-kebabs en page 2
Gallika, le plus grec
Version féminine du kebab, la pità de Gallika enroule toute la saveur de la Méditerranée dans un sandwich au pain chaud et croustillant. Devanture bleue et blanche que vous ne louperez pas et effluves d'odeurs alléchantes. Bien que ce resto ne se focus pas seulement sur les sandwiches et offre une sélection de mets helléniques du feu de Dieu, leurs frites au thym et le sandwich brochette de viande, radis, tzatziki maison est délicieux.
© howtolooklikeaparisian
Gallika 7, rue Godot de Mauroy - 9e
Filakia, le plus fusion
On reste chez nos amis grecs. Les souvlakis maison de Filakia sont déments. À mi-chemin entre la gastronomie française et le sandwich grec, le resto y sert un kebab fusion aux saveurs suprenantes. Des pommes de terre confites au citron aux desserts en folie, Filakia a tout compris !
© Filakia 9, rue Mandar - 2e
Photo de couverture : © Gallika