Ca sent comme l’Italie, ça parle comme l’Italie, ca a le goût de l’Italie, le son de l’Italie : une véritable petite citadelle culinaire en plein cœur de la capitale. On est dans le centre de Paris, et c’est ici qu’on déguste une des meilleures pizzas de la ville – 33 cm ! Benvenuto in Da Michele. Dans le genre trattoria typique exportée en plein milieu des pavés, on a pas encore fait mieux. C’est au 57 de la rue Notre Dame de Nazareth, à deux pas de l’émulation des beaux quartiers, que se trouve ce repère de connaisseurs, le style d’adresses qu’on garde en général pour soi.
Quelques m2 dédiés à la cuisine italienne, la vraie, l’unique, celle qui fait vibrer les puristes et fantasmer les amateurs. Le maître des lieux, c’est Michele, figure du quartier depuis 13 ans, qui a ouvert l’endroit il y a un an par amour de son pays natal, motivé par l’envie de partager. Véritable trublion des environs, la chaleur de l’accueil est à la hauteur de son énergie : débordante, communicative, exotique, et un peu déjantée.
Michele vous reçoit « comme à la maison », et sa cuisine 100% végétarienne (et végétalienne) porte les couleurs de ses valeurs. Tous les ingrédients de ses plats faits maison sont frais, cuisinés, mijotés dans une cuisine ouverte sur la salle. De la pate de ses pizzas à sa sauce, ses légumes... Une des meilleures de Paris on vous dit, kingsize qui plus est !
Le risotto d’asperges est à tomber, la pasta (big up aux pennes à la ricotta et aubergines) est digne de vos plus beaux rêves, les desserts sont homemade. Les Arancini, ces boulettes de riz farcies et frites typiques de la Sicile, sont à goûter absolument. Tout est préparé par un chef napolitain, et les produits sont tous de provenance du terroir. Michele propose aussi un service d’épicerie fine exclusivement italienne. Le petit plus : on y dine pour moins de 12€ boisson comprise, sur place ou livré.
57, rue Notre Dame de Nazareth – 3e Tél. : 01 48 04 35 05
Ouvert tous les jours de 11h à minuit, et plus si affinité. Fermé le vendredi soir et le samedi midi.
© Camille Clance