De « osaba » (tonton) à « aïta » (papa), il n’y a qu’un homme : Frédéric, jusqu’ici tonton chéri, vient de découvrir les joies de la paternité. Une aventure vertigineuse à laquelle il rend hommage dans son nouveau restaurant, Osabaïta, toujours dans le 6e, toujours fidèle à son amour pour le pays basque. Oui, mais avec une nouveauté : proposer, à côté des tapas, une carte renouvelée, enrichie des plats les plus emblématiques de la région. Que le voyage commence.

© Hugo Dominguez/ Le Bonbon
L’esprit basque en assiette
Carrelage orné, charpente apparente, foulards rouges et grappes de piments suspendus : Osabaïta nous plonge dans une atmosphère chaleureuse, à mi-chemin entre la ferme rustique et le resto’ de quartier. Le midi, on prend à emporter une généreuse galette taloa pour bien attaquer le reste de la journée, et le soir, on s’y attable pour commander le meilleur de la cuisine basque. Au menu : de traditionnels Piquillos à la morue, un Poulet basquaise comme à la maison, et pour les estomacs aguerris, le décadent Burger Lodiak au lomo, ventrèche, fromage de brebis, œuf, et frites fraîches saupoudrées de piment d’espelette, évidemment. Avec un clin d’œil dément : les couleurs du drapeau qui teintent presque 
© Hugo Dominguez/ Le Bonbon
Sur place... ou à emporter !
Éternel épicurien, Frédéric marque les esprits par son amour du partage. Breton d’origine, basque d’adoption, bon copain pour les uns et travailleur acharné pour les autres, il se fournit directement dans la région, des vins de toutes les couleurs aux bières aromatiques en passant par la charcuterie et le fromage. Le plus ? Repartir avec un produit de son épicerie, où saucisson, pâté, piperade et autres références (200 au total) se partagent l’étagère. Ici, la convivialité est reine, tout comme le client est roi, qu’il parle Euskara, ou pas !

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