Ce mercredi 24 septembre, un ovni a fait surface sur la rue de la Roquette dans la 11e. Le quartier vient d’accueillir la toute première poissonnerie autonome et connectée de Paris : L’Épuisette. L’idée ? Offrir la possibilité aux Parisien·ne·s de se procurer poissons et crustacés facilement, de jour comme de nuit, mardi comme dimanche. Un nouveau concept qui fait mouche et qui attise la curiosité des passant·e·s.
Des huîtres à minuit ?
Chez L’Épuisette, c’est simple : pas de poissonnier·e souriant·e ou criard·e pour nous accueillir, mais de simples casiers et panneaux lumineux qui interagissent uniquement avec notre carte bleue. Une idée lancée par la société Mericq, spécialisée dans le commerce de produits de la mer selon Le Parisien, qui avait lancé sa première boutique autonome ouverte 24h/24 à Agen, dans le Lot-et-Garonne. Un test qui s’est avéré concluant selon le responsable Cyril Constans, qui assure vouloir déployer le concept afin de toucher un public plus jeune, avec des modes de consommation plus urbains. Mais son arrivée dans le quartier parisien interroge : certain·e·s peuvent y voir une concurrence déloyale envers les commerces de proximité, d’autres y voient simplement un nouveau service proposé à d’autres types de consommateur·ice·s.
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Poissons frais et crustacés à portée de carte bleue
Mais concrètement, on y trouve quoi dans ces casiers ? Du poisson frais aux coquillages, en passant par les crustacés et les rillettes en tout genre, les 345 casiers réfrigérés mis à disposition à L’Épuisette donnent à voir un florilège de produits de la mer à portée de main. En ce moment, pour l’automne, on retrouvera notamment : du maigre, de l’encornet, du rouget-barbet, du thon, de la daurade royale, de la lotte, du tourteau, de la langouste, des huîtres ou encore des coquilles Saint-Jacques. Et pour les prix, on reste accessibles : comptez 4,50€ pour un pavé de saumon, ou bien une quinzaine d’euros pour la douzaine d’huîtres Fines de Claire n°3.
Côté fraîcheur des produits, la société Mericq assure que tout est conservé sous vide, ce qui assure une longévité de six à sept jours, avec un réassort régulier trois fois par semaine. Et pas de panique, pas de risque de tomber malade : une fois la DLC (date limite de consommation) dépassée, le casier se bloque automatiquement pour ne pas se retrouver dans nos mains ou dans nos casseroles. C'est ça, la technologie...
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