On a troqué notre samedi habituellement pantouflard pour nous rendre à la Grande Halle de la Villette et assister au premier évènement de l'agence Alternative Project. Bien que quelque peu intrigués par ce format, la promesse de nous faire vibrer au rythme de grands noms de la scène électronique de 14h à (que) 1h du matin nous a convaincus d'aller y faire un tour. Report d'un samedi pas comme les autres.
17h30 : On débarque dans la place et Terrence Parker est aux commandes d'une warehouse clairsemée mais d'ores et déjà bien en place. Avec son fameux téléphone vissé à l'oreille, le Dj de Détroit a pu enchaîner tracks house et hip-hop avec quelques passages scratchés enchanteurs. Malgré quelques incohérences (bah oui TP, on a pas trop kiffé le remix d'Adèle que tu nous as balancé, désolés !), Terrence Parker a su chauffer la salle et faire danser ceux qui avaient comme nous fait le choix d'arriver tôt. Bien joué, ca change des fins d'après-midi à boire des coups en terrasse !
19h30 : On arrive au bout de Terrence Parker, et avant d'assister à la prestation de notre Lolo national, c'est Thomas Delecroix qui prend les commandes pour un live… puissant ! Ça cogne salement, d'habitude à cette heure-ci on est plus habitué à s'écouter un vinyle de funk tranquillement chez soi plutôt que de la techno d'autoroute. Mais qu'à cela ne tienne, on tient bon la cadence et on se prend au jeu. C'est si bon... On lâchera les 20 dernières minutes de son set pour aller se restaurer au food corner. Malgré une offre diversifiée, on optera pour les brochettes de fruits frais, le tout en chillant sur des palettes de chantier aménagées pour l'occasion en chill out. Une pause salutaire quand on sait ce qui est arrivé après…
20h25 : Les batteries bien rechargées, on retourne dans la fosse aux lions pour accueillir le maître de cérémonie. En discutant avec des amis éphémères éméchés au food corner, on nous balance : « Ouah, mais comment il va faire pour reprendre après Thomas Delecroix, ça tape sévère lààààà. » Mais bon, quand on a vu la ganache de Lolo débarquer sur scène on a vite compris que derrière ses yeux malicieux, c'était plutôt “même pas peur”. Et effectivement il n'a pas eu peur. On ne va pas vous raconter ses 4h30 de set parce qu'on sait tous que c'est plus chiant à lire qu'à vivre, mais c'était L-O-U-R-D ! Hypnotisant, profond et groovy, un véritable récital qui change de nos samedi soirs télé avec P. Sébastien ! On compte sur les équipes d'Alternative Projects pour balancer le set dans les jours (semaines ?) qui viennent.
1h20 : Après 20 min de rab, notre Laurent Garnier se retire en saluant le public au micro. Merci Lolo, merci Alternative Projects ! Une nouveau format de teuf qui nous permettra de rentrer et mater la fin de Ruquier… ou pas !
Les + de la soirée :
- Un ambiance bon enfant qui rendrait jaloux les papys raveurs des années 90
- De la place bordel ! Quel plaisir de ne pas se faire bousculer toutes les deux minutes par ton voisin qui te renverse 1/4 de ta pinte sur ton sweat
- Le chillout qui aurait pu nous faire croire qu'on était à Berlin
- L'attente quasi-nulle pour remplir et vider sa vessie était jouissif
- On n'a pas regretté d'être fumeur, quel pied de respirer l'air frais
Les - de la soirée :
- Lolo, franchement t'aurais pu jouer jusqu'à 5-6h, franchement t'abuses !
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PAGE 2 : les vidéos de la journée/soirée
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Quand Terrence Parker balance son remix de Never Can Say Goodbye des Jackson 5
Laurent Garnier & Terrence Parker
Quand Laurent Garnier décide de tester sa toute dernière prod
Laurent Garnier
Euh.... C'est beau
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