Revue de presse : L’opening du Printworks à Londres, ça dit quoi ?

undefined 9 février 2017 undefined 00h00

Agathe

En novembre dernier, l’annonce de l’ouverture d’un club géant dans une ancienne imprimerie londonienne, pour 2017, émoustillait la communauté internationale. Hourra, le cœur nocturne de la capitale anglaise allait se faire poser un pacemaker de compet’. Nous, terribles chauvins agglutinés à notre chère patrie, n’avons malheureusement pas foutu les pieds au baptême du Printworks, ce 4 février dernier. Fort heureusement, la magie d’internet nous raconte comment c’était. Economise pour tes tickets d’Eurostar bébé, semblerait qu’il s’agisse d’une destination de plus sur notre interminable bucket list.

C’était samedi dernier, le magistral Printworks d’une capacité annoncée de 5 000 personnes et d’une acoustique hors-paire, ouvrait ses portes pour la première fois à 2 500 chanceux. Au programme : Seth Troxler B2B Loco Dice B2B The Martinez Brothers introduits par William Djoko dans la première salle. Krankbrother, Geodes et G. Walker dans la deuxième.  Un plateau d’argent pour un événement unique qui semble n’avoir déçu personne.

Cette ouverture extravaganza se tenait de midi à 22h30. Des horaires insolites pour une teuf en intérieur.  La fête a pourtant battu son plein comme rarement la nuit, partout ailleurs dans le pays. L’entrée y était apparemment extrêmement sécurisée et l’organisation parfaitement maîtrisée du token au pipi room. Une bonne nouvelle lorsqu’on pense aux queues sans fin qui se dessinent à l’entrée de nos warehouse party ou devant les bars des festivals de banlieue.

Resident Advasior décrit les sept heures de B2B de Seth Troxler, Loco Dice et des Martinez Brothers comme quelque chose de plus porté sur « le spectacle de l’occasion que la performance musicale. Même si, bien-sûr, leur chimie sur scène était contagieuse ». Nos veinards de condisciples de Trax ont eux mis l’accent sur le lieu qui, semble-t-il, est à couper le souffle. « Gigantesque. C’est le terme qui convient pour qualifier Printworks. Un qualificatif qui va de pair avec la sensation de petitesse que nous ressentons dans la foule. » selon leurs propres mots.

Mixmag UK parle sobrement d’une « ode aux expériences euphoriques du clubbing » tandis que Skiddle signe son constat sur cette aire de jeux industrielle avançant que « tout le monde parle de la mort du clubbing au Royaume-Unis… Mais après ça, 2017 est l’année de la résurrection ».

En somme, tout le monde à l’air unanime : l’opening du Printworks valait vraiment le détour et ce n’était là que le premier épisode d’une série de teufs encore plus grandioses à venir. Du coup, on a un peu la larme à l’œil d’avoir raté ça. Tout ce qu’il nous reste comme consolation, c’est la retransmission de RA du fameux B2B de 7h…

En attendant de traverser la manche à la nage, la suite de l’aventure se passe sur le site officiel du Printworks où les line-up s’enchâssent et les places se vendent à la vitesse lumière.

Keep calm et viens, on y va bientôt.