Une fois n’est pas coutume, un mini-documentaire sur la vie nocturne de la capitale allemande a débarqué sur Internet. Cinq minutes immersives sur l’importance de la fête pour les jeunes à Berlin.
« Certaines personnes n’aiment pas la communauté techno, disent que c’est malsain et sale, mais moi je la trouve belle. J’aime sa noirceur. Car d’une certaine manière, elle te pousse vers la lumière. » Paola aime faire la fête. Pas simplement parce qu’elle est jeune, mais parce que cela lui procure une véritable sensation de liberté. Liberté que l’on retrouvait auparavant dans les free parties, aujourd’hui oppressées par les gouvernements – particulièrement en France. Paola, elle, la trouve dans les clubs techno de Berlin.
© Arthur Valverde / Jesse Mazuch / NAKT
« Je pense que c’est un espace où tu peux vraiment être extrême. » Être extrême, c’est avant tout être soi-même, et se pousser jusqu’aux limites de l’humain. En club, l’ambiance sombre et la musique électronique laissent place à l’introspection, à l’expression des corps. Sans se soucier du jugement des autres. Pour Paola, le monde de la nuit permet une ouverture d’esprit, un échange, un spectacle humain.
© Arthur Valverde / Jesse Mazuch / NAKT
Dans ce court documentaire, Arthur Valverde nous emmène dans une farandole folle au cœur du club Griessmuehle, en compagnie de quatre jeunes amoureuses de la fête et de leur relation à la vie nocturne. Véritable immersion dans la nuit berlinoise, son format court en montre l’essentiel, et laisse la surprise aux courageux qui souhaiteront en découvrir plus et s'aventureront dans les bas-fonds de Berlin.