5 films et séries à (re)voir cette semaine (14 sept)

undefined 13 septembre 2016 undefined 00h00

Auriane

Comme les sorties ciné c’est pas toujours folichon folichon, on vous propose chaque semaine cinq films à voir ou à revoir, piochés dans le programme télé, notre mémoire de gamin, les magazines spécialisés, et – quand même ça vaut le coup parfois – les salles obscures de la capitale. Et une série aussi, parce qu’on sait que vous êtes des gros geeks.


Au ciné cette semaine

Y'a des mercredis comme ça, y'a rien à dire, ça fait plaisir. Tout ce qui sort a l'air bien, même la "comédie dramatique" avec Michael Douglas et Diane Keaton (Ainsi va la vie), dans la plus pure tradition hollywoodienne de recyclage de vieilles stars sur le retour dans la comédie de mœurs vaguement auto-critique. De l'auto-léchage de fesses quand même, mais avec ses côtés assez marrants en plus. Dans le même style mais probablement moins vu et revu, Mr. Ove met en scène un vieux monsieur tout ronchon depuis la mort de sa femme, qui passe son temps à emmerder ses voisins et à essayer de se suicider. Drôle et attendrissant, du cinéma scandinave quoi... Il faut également parler du nouveau film avec Matthew Mcbidule (Free State of Jones), l'ancien bôgosse devenu officiellement "meilleur accent du Sud" d'Amérique. Encore une superbe composition pour lui probablement, même si on n'en saura jamais rien vu qu'on le comprend pas. Notable également, la performance de Sophie Marceau en milieu carcéral dans La Taularde d'Audrey Estrougo, le retour bidon de Michael Moore (Where To Invade Next ?) et un huis-clos impressionnant qui met aux prises, dans un fourgon de police, des Egyptiens aux convictions politiques et religieuses diverses dans Clash de Mohamed Diab. 


War Dogs, de Todd Phillips

Suite à la controverse liée à la mauvaise blague de la Miss Météo de Canal et par solidarité pour Jonah Hill, nous vous incitons grandement à aller voir ce que cette espèce de mix entre Lord of War et Very Bad Trip peut donner. Le pitch est plutôt vendeur : deux potes flambeurs de vingt piges répondent à un appel d'offre de l'armée américaine et deviennent vite traficants d'armes, avec la fast life qui va avec. D'après une histoire vraie (tout est possible aux Etats-Unis), avec des armes, beaucoup d'armes, du gros LOL et probablement quelques meufs à poil. Très divertissant donc. 


Victoria, de Justine Triet

Après le plutôt remarqué La Bataille de SolférinoJustine Triet rechope le bon wagon des acteurs en vogue avec cette fois l'incontournable Vincent Lacoste, et la toujours-dans-les-bons-coups Virginie Efira. L'histoire, on s'en fiche un peu puisqu'on sait d'ores et déjà qu'elle ne sera que le prétexte convenu à toute une série de situations rocambolesques qui nous feront rire, sourire et pourquoi pas même pleurer. Bon on vous donne quand même le pitch en gros : Victoria, donc, est pénaliste et elle traverse une période de néant sexuel. Elle croise par hasard un de ses anciens clients, Sam, qu'elle a sorti d'affaire pour une histoire de deal (Vincent Lacoste off course). Voilà, ça suffit.


Toril, de Laurent Teyssier

Au Bonbon on aime bien les premières fois. Premier baiser, première rapport charnel, premier cassoulet... premier long-métrage. Le premier film de Laurent Teyssier a l'air vachement bien et mérite carrément qu'on s'y attarde un petit peu ici. Il s'agit d'une sorte de thriller campagnard entre trafic de weed et exploitation agricole familiale, le tout arrosé d'un soupçon d'air du Sud. Petit pitch pour la forme : quand son père, surendetté, tente de se suicider, Philippe décide de mettre les bouchées doubles à tous les niveaux pour sauver ses dernières terres. Constamment à fleur de peau, Vincent Rottiers y fait déjà merveille.

 

Une série : Chef's Table

Margaux, notre responsable des partenariats vénérée, vous conseille aujourd'hui Chef's Table, la série Netflix qui donne faim. « Le concept : vous faire saliver et voyager entre les pâtes fraîches de Massimo à Modène (Italie) ou bien les coquilles Saint-Jacques cuites au bois de hêtre dans le minuscule village Norvégien de Jarpen, ou encore le saumon en croûte de sel venu tout droit de Patagonie et concocté par le très nature Francis Mallman. De quoi vous mettre l'eau à la bouche après votre traditionnel pâtes-carbo et vous donner des envies cinq étoiles. Perso, j'ai décidé que j'allais tous les tester, un jour... (Petits budgets, s'abstenir). »


Un docu - The Beatles : Eight Days a Week - The Touring Years, de Ron Howard

Impossible de passer à côté de la méga opération de com' autour de la sortie de ce docu : le truc est diffusé lors d'une séance unique jeudi 15 septembre à travers le monde. Et plus après. Pas con hein, comme ça tout le monde se précipite dans les cinémas partenaires de l'opé, comme à l'époque de la Beatlemania quoi. Bon bref, passons, le docu en lui-même dure deux heures tout pile, deux heures d'images inédites, de concerts, d'instants câlins, de blagues... et en exclusivité, 30 min inédites et remasterisées du concert au Shea Stadium de 1965. Chouette non ? Petit conseil : réservez votre place !