Sorties ciné : 5 films à voir cette semaine (10-16 mai)

undefined 9 mai 2017 undefined 00h00

La Rédac'

Tous les mercredis, il se passe un truc spécial dans la vie des cinéphiles. Oui, vous. A la tombée du jour, ils sortent du trou obscur et maculé de popcorn qui leur sert d'habitat pour s'exposer à la lumière des lampadaires et se diriger clopin-clopant vers le cinéma le plus proche. Comme on vous aime bien, amis cinéphiles - aussi chelou soyez-vous -, on détaille pour vous dans les lignes qui suivent les films qui sortent cette semaine, enfin du moins ceux qui ont retenu notre intérêt.


Dans l'océan de films au moins intéressants qui sortent cette semaine, il fut bien difficile d'opérer une désormais classique sélection de cinq d'entre eux sur lesquels porter un peu plus qu'une attention distraite. Je vous conseille quand même chaudement de recevoir ce Message from the King, sorte de Man on fire à la sauce sud-africaine, de vous intégrer à Une Famille heureuse, film géorgien relatant l'émancipation tardive d'une cinquantenaire, de vous rappeler vos 14 ans, premier amour, ou encore de dire Sayônara au monde tel que nous le connaissons grâce au troisième film de Kôji Fukada


I Am Not Your Negro
, de Raoul Peck

A l'heure de Trump aux States, de Kadyrov le psychopathe en Tchétchénie ou même de certains supporters du championnat italien, voilà un documentaire malheureusement nécessaire qui nous rappelle pourquoi le racisme est une plaie et comment on peut l'éradiquer. C'est pas compliqué en vrai, il suffit en fait de se servir de son cerveau, du moins c'est ce que tend à nous démontrer James Baldwin, écrivain noir américain et narrateur du film, qui retrace le combat permanent des Afro-Américains pour faire respecter leurs droits. 


Alien : Covenant
, de Ridley Scott

Le nouvel opus du maître Ridley Scott a l'air de foutre sacrément les boules. On n'avait pas beaucoup vu la bébête baveuse dans le précédent Prometheus, mais apparemment là, le Xénomorphe est de retour et il a la dalle. Pour faire un point rapide sur la chronologie de la série, Covenant se situe après Prometheus et avant les trois films cultes des années 90. Une suite de préquelle donc. A savoir, le seul personnage qui reste est celui incarné par Michael Fassbender, David 8, l'androïde sympa mais chelou dont seule la tête subsiste à la fin de Prometheus...


Problemos
, d'Eric Judor

Même si on n'est pas fan de l'humour parfois un peu lourdingue d'Eric, difficile de ne pas se fendre la poire en regardant les quelques extraits à disposition sur la toile. Débarqués dans une communauté hippie à l'espagnol bredouillant sur le chemin du retour de vacances, Victor et Jeanne vont devoir y rester pour cause de pandémie à l'extérieur. La cohabitation donnera forcément lieu à tout un tas de situations aussi absurdes qu'hilarantes. Allez on a bien le droit de se détendre un peu après les deux dernières semaines...


Outsider
, de Philippe Falardeau

Liev Schreiber joue Chuck Wepner, le mec qui a tenu 15 rounds contre Mohammed Ali en 1975 et qui a inspiré Rocky à Stallone, un type normal, à moitié alcoolique, accro aux nanas et aux jeux, un flambeur qui adorait se taper et qui était très doué pour ça, mais aussi un père de famille aimant, bref un chouette type à la gueule cassée. Le casting de cette histoire vraie est plutôt sympa avec notamment Naomi Watts, Ron Perlman et Elisabeth Moss, et le tout semble baigner dans une esthétique 70's plutôt réjouissante. 


Little Boy
, de Alejandro Monteverde

Vous voyez le gamin de la pub Volkswagen déguisé en Dark Vador ? eh ben c'est comme si on avait fait tout un film sur lui, sauf que l'histoire est un petit plus dramatique et se déroule en pleine Deuxième Guerre mondiale. Hyper pote avec son papa, le petit Pepper est inconsolable quand ce dernier doit partir à la guerre, et peut-être ne jamais revenir. Mais le gamin croit à ses rêves, et la force de sa foi lui permettra de déplacer des montagnes... Ça a juste l'air trop mignon et trop touchant et trop canon, un bon feel good movie enfantin dans la tradition "spielbergienne", à aller voir en famille.