Les villes ne couvrent environ que 3% de la surface de la terre mais elles produisent plus de 70% des émissions de gaz à effet de serre. C'est donc aux villes de revoir (urgemment) à la baisse leurs émissions nocives. Pour cela, le programme "100 villes neutre en carbine d'ici 2030" doit mettre en place des "politiques publiques qui permettent d'atteindre un strict équilibre entre les gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère et ceux captés par les puits naturels (forêts, sols, mer) ou artificiels (captage et stockage de CO2)."
Responsabiliser les citoyens face au réchauffement climatique
Sans les pointer du doigt, on connaît tout de même les fautifs quant à l'état actuel de l'air et de l'environnement : NOUS ou tout du moins nos habitudes de vie. Il faut savoir qu'à Nantes, ce sont des centaines de milliers de tonnes de CO2 qui sont dégagés chaque années, notamment à cause de l'usage quotidien des voitures et autres transports motorisés. Avec l'obtention du label, la ville de Nantes pourra appuyer un vrai changement de ce côté-là.
Plus qu’un label, c’est la promesse de bénéficier de soutiens techniques et financiers pour atteindre la neutralité carbone et « devenir ainsi les moteurs de cette transition climatique », explique Johanna Rolland, présidente socialiste de Nantes métropole. Julie Laernoes, vice-présidente écologiste de Nantes Métropole en charge de l’énergie, ajoute : « L’enjeu est bien en effet d’accélérer et plus encore de massifier les actions, passer de l’expérimentation à la généralisation, pour tendre au plus vite vers la neutralité carbone. » (ouest-france.fr)