Vendredi soir, les murs du Zénith de Nantes ont vibré au son de l’électro et de la house, à l’occasion de la 9e édition d’Electroshock, la grande tournée électro organisée par Virgin Radio. Véritable institution au niveau des concerts gratuits, Electroshock présente les artistes du moments. Le Bonbon Nantes est allé faire un tour, et a vraiment kiffé !
Electroshock a fait son retour, et Virigin radio a choisi Nantes pour cette 2e soirée de 2017. Les clubbeurs et autres amoureux de l’électro se sont pressés en masse aux portes du Zénith. La bonne ambiance est palpable, les gens munis de leurs précieuses invitations, ont fait la queue (au soleil) pendant plusieurs heures avant de rentrer dans la salle pour un concert de folie.
Du bon son
Le premier, Domenico Torti ouvre le bal et chauffe la salle tranquillement, avec des reprises passant de Charlie Winston à MGMT ou encore Drake. Julian Perretta (le "special guest") enchaine avec un mini set (un peu trop court) de 3 chansons, le public nantais se chauffe et chante I cry, Miracle, et Tied Up. L’Anglais ambiance mais repart très (trop) vite.
C'est au tour de Møme l’artiste multi-instrumentiste (guitare électrique, piano, percu', Jérémy Souillart sait tout faire, pour notre plus grand plaisir !). Møme a galvanisé la scène du Zénith, un set bien ficelé avec un DJ qui met l’ambiance et nous fait voyager. TOPISSIME !
Synapson met le feu (au sens propre comme au figuré). Sur scène les deux DJ côtoient danseuse de hula hoop et chanteuses live. Et ça enchaîne avec Petit Biscuit, qui malgré quelques problèmes techniques de début de set, ne s’est pas démonté et a enflammé le Zénith. Un jeune DJ (même pas encore majeur), mais aussi (bon) joueur de guitare, qui nous transporte. Le public nantais était ultra chaud, notamment sur Sunset Lover. Le petit prince de l’électro nous jouera en exclusivité 2 nouveaux titres. ON ADORE.
Richard Orlinski, le sculpteur/auteur de Heartbeat a proposé en ce vendredi un véritable show a l’américaine. Mais ce qui nous déçoit, c'est qu'on aurait préféré qu’il passe plus de temps derrière les platines, plutôt que de chauffer le public sur le devant de la scène. Puis c'est au tour d'Ofenbach. Ce duo de DJ a repris des incontournables : Rythm Of The Night, Should I Stay Or Should I Go (The White stripes), avant de nous balancer le live de Be Mine, EXPLOSIF !
Le jeune belge, Lost Frequencies, a retourné le Zénith et a fait danser les Nantais sur ses titres phares, Are You With Me, Reality ou encore son récent What Is Love. Le DJ kiffe et ça se voit, alors nous on (sur)kiffe aussi ! Feder, prolonge la soirée avec ses mixes électro/R’n’B. Et en plus, on a même eu le droit à de l’exclu, avec Back For More.
Kungs, le génie français, était attendu ! Avant de mixer ses propres tubes Don’t You Know, I Feel So Bad, Kungs s’attaque à Hit The Road Jack et fait bouncer le Zénith comme jamais. Enfin, This Girl retentit et annonce la fin du set et du concert.
On s’amuse bien, on danse, on chante pendant 4 heures, même si on aurait aimé quelques heures de plus ! Mais bon, comme la devise le dit, toutes les bonnes choses ont une fin !