4 questions pour savoir si tu es accro à l'alcool

undefined 21 novembre 2017 undefined 17h17

La Rédac'

On a toujours une bonne raison de picoler, et avec les fêtes de fin d'année qui approchent n'en parlons pas. Il est vrai que de manière générale nous avons plutôt la main facile quand il s'agit de se servir un petit godet. Mais est-ce que l'on est vraiment accros, là est la vraie question. Si tu réponds oui à ces 4 questions, tu as des chances d'être plutôt dépendant. 

Le Dr américain Brad McKay a élaboré quatre questions qui, si tu y réponds par l'affirmative, pourraient bien te faire réfléchir à deux fois avant de boire cette petite bière. 

As-tu déjà songé à boire moins ?

Ça t'es déjà arrivé de décider en début de soirée que tu n'allais pas boire, mais presque inévitablement tu te retrouves avec un verre à la main ? Le "juste un verre" s'est en fait vite transformé en cinq... Autre solution plus radicale, tu as décidé d'arrêter de boire totalement, mais tu n'y es pas arrivé... 

Est-ce que ça t'a déjà énervé que l'on critique tes habitudes en matière de boisson ?

Est-ce que tu bois parfois seul pour qu'on te fiche la paix ? Est-ce que tu caches tes bouteilles sous ton lit ou est-ce que tu les jètes dans la poubelle du voisin ? En général ce sont tes proches qui oseront te dire quelque chose parce qu'ils s'inquiètent pour toi. En effet, ceux qui ne te connaissent pas s'en fichent... Donc si un inconnu vient te voir dans un bar en te disant de ralentir sur la picole, c'est un gros signe d'alerte 

T'arrive t-il de culpabiliser lorsque tu bois ?

Un lendemain de cuite, on se réveille souvent en se disant que "plus jamais on ne recommencera", mais ça n'arrive en fait pratiquement jamais. 

Et peut être que l'on devrait plus s'inquiéter en cas de gueules de bois, que le simple fait d'avoir mal au crâne ou la pateuse. En effet, l'alcool nous enlève nos inhibitions, alors en fonction de notre humeur, on sera très heureux, très tristes ou très en colère, avec les conséquences que l'on connait... 

Parfois, on a fatalement un gros black-out ou bien des pertes de mémoires sur notre soirée, on sait plus très bien du coup si on a fait n'importe quoi ou pas... Alors même si la plupart du temps, on a juste fait des petites bêtises comme un bisou volé, certains ont pu faire pire...! 

Est-ce que tu es un adepte de l'adage "guérir le mal par le mal" ?

On entend souvent que pour se sentir moins mal en cas de gueule de bois, il n'y a rien de tel que de reboire un petit godet ! Or ce que l'on ne sait pas, c'est que ce remède même s'il apparaît plutôt efficace à première vue ne fait que retarder la gueule de bois... 

A l'inverse, boire beaucoup pendant de longues périodes nous rend dépendants et pour se sentir normal, on développe ce besoin de boire. Arrêter soudainement de picoler nous ferait alors avoir des hallucinations ou même des crises d'épilepsie. 

Cela ne veut pas dire qu'il faille se jeter la pierre et culpabiliser à la moindre gueule de bois, mais gardons tout de même une chose en tête : "l'alcool est à consommer avec modération"...