Les bars aixois de nouveau autorisés à ouvrir jusqu\'à 2h

undefined 17 mars 2017 undefined 00h00

Hugo Giusti

A Aix, les gérants des établissements de nuit, la ville et les riverains sont parvenus à un accord. « Une charte de la Vie nocturne » a été signée par tous les acteurs, et permet donc la possibilité d'ouverture pour les bars jusqu'à 2 heures du matin, et non plus 00h30.

Une bonne nouvelle pour les gérants de bars aixois à la veille du weekend. Depuis août dernier, le préfet de police Laurent Nunez avait en effet décidé d'appliquer un arrêté interdisant l'ouverture des bars dans le centre-ville aixois après 00h30, comme le rappelle le site Frequence-sud. La décision avait alors été prise suite à de nombreuses plaintes émanant des habitants du centre-ville. Des plaintes pour nuisances sonores, mais aussi en raison d'une « dégradation de la situation locale en termes d’ordre et de tranquillité publics ».

Ces plaintes, appuyées par la mairie, ont conduit les autorités à fixer un arrêté préfectoral pour obliger les établissements de nuit aixois à fermer plus tôt. Cet arrêté vient d'être levé. Mais il y a bien une condition : la signature de la charte de la vie nocturne. Il s'agit d'une sorte de guide du bien-vivre ensemble la nuit, explique sur son site France bleu Provence. C'est-à-dire que si une recrudescence des dégradations était constatée, le préfet réactiverait son arrêté d'août 2016.

Des réactions mitigées des barmans

Une charte qui ne satisfait pas vraiment tous les patrons de bar... En effet, ceux-ci devront eux-même organiser des séances de sensibilisation à l'alcool, surveiller que la drogue ne circule pas dans leur établissement, et appeler la police si besoin. Enfin, la musique doit être cantonnée à l'intérieur, et les portes et fenêtres fermées. Pas évident pour cet été...

A Marseille, la situation est tout autre. Faute de parvenir à produire une charte de la vie nocturne similaire à celle signée à Aix-en-Provence, les cas de plaintes liées à des nuisances sont traitées au cas par cas, ce qui se conduit régulièrement par des fermetures administratives d'établissements liés au monde de la nuit.