6 films et séries à (re)voir cette semaine

undefined 16 juin 2016 undefined 00h00

melodie

Comme les sorties ciné c’est pas toujours folichon folichon, on vous propose chaque semaine cinq films à voir ou à revoir, piochés dans le programme télé, notre mémoire de gamin, les magazines spécialisés, et – quand même ça vaut le coup parfois – les salles obscures de la capitale. Et une série aussi, parce qu’on sait que vous êtes des gros geeks.

Au ciné cette semaine :

Encore une semaine à l'image du temps qui plane sur la capitale : maussade. Mis à part les trois films qu'on détaille plus bas sur cette page, vous pouvez éventuellement tenter votre chance avec : "The Witch", Raph l'a vu il a dit que c'était beau mais qu'il avait même pas eu peur, mais bon Raph il est courageux ; "Ma Meilleure Amie", une espèce de "drame comédique" (plus dans ce sens que comédie dramatique) où la meilleure pote de Drew Barrymore chope un cancer ; "Tous les Chats sont gris", j'adore le cinéma belge, ils sont vraiment forts, donc cette histoire de détective privé qui noue contact avec sa fille biologique, ça se tente. Voilà sinon y'a d'autres trucs mais qui ont vraiment l'air naze ("Un traître idéal", "Un homme d'Etat").

L'Idéal

La suite de "99 francs", enfin en tout cas le même personnage principal, ce bon vieux Octave, cette fois-ci joué par le piquant Gaspard Proust, déjà plutôt à l'aise devant la caméra de Beigbeder dans "L'amour dure 3 ans". Je pense qu'on est assez loin du chef-d'œuvre cinématographique, mais c'est l'occasion de voir plein de belles nanas à poil et de flatter son égo en rigolant au cynisme abusif de Parango. "Lui" en film quoi, merci Fredo !

Dans les forêts de Sibérie

Tiré du bouquin éponyme de Sylvain Tesson, paru en 2011 et lauréat du prix Médicis essai, ce film ne raconte a priori pas grand-chose, mais envoie grave de la beauté sauvage et solitaire en plein dans la face du spectateur. Le genre de film qui fait réfléchir à sa condition de Parisien binoclard qui passe sa vie derrière son ordi, et qui nous fait aimer Raphaël Personnaz encore un peu plus.

La Loi de la jungle

La bande-annonce un peu chelou ne dit pas grand-chose sur le film, à part qu'y figurent quelques noms bien représentatifs du ciné de la coolitude : Vincent Macaigne, Vimala Pons, Mathieu Amalric, Jean-Luc Bideau... Le synopsis est quand même intéressant : « Marc Châtaigne, stagiaire au Ministère de la Norme, est envoyé en Guyane pour la mise aux normes européennes du chantier GUYANEIGE : première piste de ski indoor d’Amazonie pour relancer le tourisme en Guyane. » Ça sent la loufoquerie à plein nez, y'a moyen de bien se marrer !

En page 2, une série, un immense classique et John Huston

Une série : Penny Dreadful

Que dire de cette série pour vous mettre l'eau à la bouche ? En gros ça se passe dans le Londres de l'époque victorienne, ça concerne une espèce de chasse au démon, y'a du sang (pas mal), du sexe (un peu), de la magie (à foison) et une ambiance romantico-lugubre qui va bien. Les acteurs sont assez cool, avec notamment Eva Green, qui squatte ce genre de rôles depuis qu'on a découvert que son regard vert vaseux et son sourire qui fait peur correspondaient parfaitement à l'image qu'on se fait d'une sorcière sexy, et Josh Hartnett aussi, le bogosse de "The Faculty", film culte qui fait peur, lui aussi.

Un immense classique pour les kids : Le Magicien d'Oz

Si vous n'avez jamais vu ce méga classique quand vous étiez gamin, il est toujours temps de vous rattraper. Sortez un pot de glace, roulez-vous une bonne clope, fermez les rideaux et éteignez les lumières : vous voilà chez votre grand-mère, devant sa petite télé toute cubique. Le Magicien d'Oz, on connaît tous l'histoire : la jeune Dorothy se trouve projetée dans un monde fantastique après une tornade. Pour rentrer chez elle, la route pavée d'or est encore longue, mais ses poteaux l'épouvantail, le bûcheron en fer et le lion peureux sont là pour la soutenir. Ce film est une immense madeleine de Proust pour beaucoup, et les madeleines, c'est vachement bon.

La rétrospective John Huston à la Cinémathèque française

L'autre fois on est posés tranquille à la terrasse du Mauri7, on discute avec mon pote Johannes. On parle cinéma et là, les deux filles à côté de nous interceptent la discussion. Ça tchatche films d'auteur, ça donne du « la caméra est superbe, surtout dans les films de sa période parisienne », ça namedrope dans tous les sens, je suis complètement perdu, j'ai clairement pas leur culture cinématographique. Mais j'ai retenu un truc, c'est que ces trois cinéphiles patentés étaient comme des fous à l'évocation de John Huston. Du coup je suis allé check sur google sa filmo, elle est tellement longue que je comprends vite pourquoi la rétro, c'est du 8 juin au 31 juillet. A priori vous pouvez y aller n'importe quand, vous tomberez toujours sur un film culte.