Depuis plusieurs années, Marseille s’inscrit dans une volonté d’innovation, et l’écologie en fait évidemment partie. Le mois dernier, la ville a inauguré un nouveau projet d’avenir, la centrale géothermique Thassalia qui alimentera tout un quartier, une première en France et en Europe.
Les Marseillais le savent, notre jolie ville n’est pas réputée pour sa propreté ni sa politique écologique, souviens-toi que tu as trié tes ordures pendant toute ton enfance alors que ça ne servait à rien ! Depuis quelques années, Marseille et la région ont donc pris le taureau par les cornes et se sont lancés un nouveau défi, l’innovation écologique et le développement des énergies durables. Une nouvelle étape a été franchie en octobre dernier avec l’inauguration de Thassalia, la première centrale géothermique marine d’Europe.
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Comment ça marche ?
Une centrale de géothermie marine utilise l’énergie calorifique de la mer (ouais même la mer est pleine de calories !) pour la transformer en eau chaude et climatisation. Concrètement, une station de pompage va chercher l’eau de la mer, elle passe ensuite dans la centrale qui va la transformer en énergie et la redistribuer aux divers bâtiments reliés à ce réseau. On n’explique pas aussi bien que Jamy, mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’une telle installation réduit jusqu’à 70% l’émission des gaz à effets de serre, une bonne nouvelle pour nos copains les ours polaires.
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Concrètement, pour Marseille, ça change quoi ?
Thassalia utilise aujourd’hui l’énergie de la mer pour chauffer tout un quartier. Installée au grand port de Marseille GPMM, elle alimentera à terme toute la zone Euroméditerranée allant de la Tour CMA-CGM à la Major. D’ici 2020, c’est 500 000 m2 qui seront alimentés par l’énergie de la Méditerranée. Un véritable enjeu territorial pour Marseille, puisque la mer possède un gros potentiel énergétique que l’on peine encore à exploiter. Thassalia n'est que la première étape d’un projet d’ouverture sur la mer à long terme pour toutes les villes côtières, et c’est un enjeu de taille puisque 40% de la population vit à moins de 100 km du littoral.