C'est lors des Rencontres Internationales de la réduction des risques, que le sujet est revenu sur le devant dans la scène. En effet, depuis plusieurs années, la mise en place d'une "salle de shoot" plane au desuus de la ville de Marseille.
Michèle Rubirola, première adjointe au maire et en charge de la santé a souhaité lors cette rencontre, entendre les alter-egos dans les deux seules villes de France qui connaissent ce processus, Strasbourg et Paris. Et les rapports semblent excellents, avec 3 fois moins de seringues "sauvages" ramassées dans les rues. De ce fait, il semblerait qu'aujourd'hui, seule la localisation de ce futur lieu d'encadrement des personnes souffrants d'addictions soit problématique.
Salle de Shoot : Concertation et co-construction
Sans donner de date précise, la première adjointe au maire précise lors de ces rencontres sur la thématique principale du projet, que l'objectif de ce début d'année 2023 sera de trouver un lieu afin d'y façonner ensuite les contours du projet conjointement avec les habitants.
Car rappelons-le, lors des discussions courant 2020, le projet devait voir le jour au coeur de l'hôpital de Conception, une idée désapprouvée par le maire de secteur et donc morte dans l'oeuf.
La quête se concentre donc aujourd'hui sur un bâtiment capable d'accueillir plus d'une centaine de personnes par jour, répondant à un cahier des charges stricte mais aussi un accueil bienveillant des riverains. Ce qui semble à ce jour l'aspect le plus complexe du projet même si Michèle Rubirola affirme ce jeudi 8 décembre que "la population qui nous a élus y est favorable". Car il faut le rappeler, cette "salle de shoot" ne sera en aucun cas un lieu de désintox, mais bien de réduction des risques liés aux seringues souillées.
