Comme son nom l'indique, dans quelques mois (début 2024), la première "salle de shoot" de Marseille va offrir aux consommateurs de drogues et stupéfiants, un lieu de consommation à moindre risque. Un arrêté ministériel doit encore valider l'emplacement exacte, avant la création officielle de la structure. Mais à priori, c'est derrière une lourde porte cochère au 210 boulevard de la Libération dans le 4e arrondissement de Marseille, qu'elle devrait voit le jour.
Une nouvelle qui fait gronder les habitants du quartier, qui tentent aujourd'hui désespérement de faire stopper ce projet.
Depuis 2 jours, une pétition intitulée "Non a la salle de shoot boulevard de la Libération à Marseille" circule sur internet et a reçu au moment où nous écrivons, près de 850 signatures sur un premier objectif de 1000.
Avec à l'appuie des articles de nos confrères de Marsactu ou de 20minutes, la pétition dénonce "Il faut absolument se mobiliser contre cela afin de préserver la quiétude et la sécurité de notre quartier." Certains habitants du quartier se sont réunis hier soir pour discuter de la situation et pour s'indigner du manque de concertation face à ce projet porté par l'association ASUD Mars Say Yeah.
Médiation et tentative d'apaisement
Pour essayer de rassurer les riverains, un numéro vert doit être mis en place dans la semaine. Il aura pour but de donner un interlocuteur réactif aux personnes en quête de réponses et ça 7 jours sur 7. Puis dès l'ouverture du centre, six médiateurs doivent être embauchés pour permettre le maintien d'une atmosphère sereine.
De plus, Stéphane Akoka, directeur de l'association, précise que ce lieu n'a pas été choisi au hasard. En effet, il a déjà accueilli les familles victimes des récents évènements de la rue Tivoli. De plus, avec sa large cour, ce bâtiment permettra d'éviter les stationnements de consomateurs dans la rue.