AirBnB : le propriétaire filmait ses hôtes sous la douche

undefined 22 septembre 2022 undefined 18h25

La Rédac'

Alexandra et Marie, deux jeunes étudiantes de 20 et 21ans originaires du Nord de la France, décident de réserver un appartement sur AirBnB. Elles optent pour une semaine mi-juillet à Sitges près de Barcelone pour 222€. L’application les mets en relation avec l’hôte, ils correspondent en anglais et en espagnol. Le maître des lieux leur envoie des photos, bref jusque là tout va bien ! Sauf que leur vacances vont finalement tourner au cauchemar…

Le récit des deux amies

À leur arrivée première surprise : alors qu’elles pensaient avoir réserver un appartement indépendant (comme cela était stipulé sur l’annonce) les deux jeunes femmes se retrouvent à louer une chambre sans lumière dans le logement du propriétaire, de son épouse et de leur fille !



De plus, ce fameux propriétaire s’avère être plus qu’intrusif puisqu’il ne se gêne pas pour faire des allers et venus dans la chambre des deux amies et de les observer pendant leur sieste par le balcon… Bref l’angoisse !

C’est finalement le dernier soir en sortant de la douche que Marie découvre un téléphone portable dissimulé derrière des flacons de parfum avec l’objectif dirigé vers la cabine de douche !! Les filles immortalisent immédiatement la scène puis quittent l’appartement.
Elles décident par la suite de prévenir les autorités et de porter plainte en Espagne.

Les suites de l’affaire

Grâce à la vidéo de Marie, l’homme a été interrogé par la police. Son ordinateur ainsi que son téléphone portable ont été saisi. Les filles ont été remboursé - encore heureux - . L’hôte a été banni d’AirBnB - encore heureux x2 - . Quant aux autorités judiciaires françaises elles ont conseillé aux deux amies de porter plainte également en France.

Alexandra et Marie ne sont pas les seules à s’être faits avoir (pas de la même manière). Un couple d’Isère avait réservé une villa en Toscane qu’ils avaient louée sur AirBnB pour 15 jours. Problème : la villa n’existait pas ! Pourtant l’argent lui avait bien été débité. L’arnaque s’élève à 3 305 euros.

Texte : Mathilde Agnero