Rien de mieux qu'une soirée geek à mater une demi-douzaine d'épisodes de séries, à trainer en jogging et à grignoter compulsivement, n'est-ce pas ? En résumé, quoi de mieux que de "binge-watcher" ? Alors que ce nouveau mot envahit notre vocabulaire, n'est-il pas temps de se demander quels en sont les dangers ?
"Binge-watcher", c'est se gaver de séries. Mater des épisodes d'affilée (5 épisodes en moyenne), sans jamais s'arrêter. Une nouvelle étude montre que cette pratique est très populaire, et que parmi les gens qui matent la télé, 70% d'entre eux pratiquent le binge-watching au moins une fois par semaine.
Cette (nouvelle) pratique a notamment été rendue possible grâce à Netflix, pour ne citer personne, qui a révolutionné le monde de la série. Comment ? Car le site a commencé à sortir des séries complètes en une fois. Donc, plutôt que d'attendre toutes les semaines pour regarder un épisode de 39 minutes, et peiner à se rappeler des péripéties précédentes, Netflix balance tout. D'un coup.
© geekandsundry.com
C'est pour « donner plus de contrôle au consommateur », nous explique t-on. Qu'il s'organise lui-même pour savoir quand est l'issue fatale du gavage télévisuel. Qu'il se bouffe une saison en une nuit s'il a envie, en rafale, calé dans le canapé ou dans son lit. Et apparemment, binger s'accompagne très souvent (dans 92% des cas, selon cette étude) d'une activité de geeking sur smartphone. Non seulement on bouffe de la série, mais en plus on surfe sur nos applis en même temps, puis on mange et/ou on boit.
A priori, binge-watcher n'est pas mauvais pour la santé, quand on arrive à se contrôler. C'est même une des activités favorites des couples. Mais il y a un hic, non seulement la pratique empiète énormément sur le temps de sommeil, et des études récentes ont montré que les binge-watchers seraient plus sujets aux dépressions que les autres... Alors, bingez, mais faites attention à votre santé. Pour compenser, mangez un fruit ou légume par épisode, et c'est plié.