Des illustratrices qui nous font beaucoup rire lorsqu’elles croquent le quotidien, il n’y en a pas beaucoup. En même temps, avoir l’œil vif, scier en deux les clichés et le faire avec un humour pétri de justesse, ce n’est pas donné à tout le monde. Après Paillettes, voilà Floxxi. Les pouffes et les "pistos" n’ont qu’à bien se tenir.
Floxxi est jeune et c’est sûrement ce qui lui donne ce gage de clairvoyance. Du haut de ses 19 ans, la Lyonnaise étudiante en art diffuse sur Facebook ses micro planches de vie et autres croquis cinglants, tous inspirés de ses soirées et des cas de conscience qui vont avec. Ses soirées, ce sont les mêmes que les nôtres et c’est ici que le bât blesse. Des « look des abysses » qui illustrent à merveille les « pistos girls 2017 », les increvables relous de la nuit sans oublier « perche man » et les meufs fana de techno... personne n’est épargné.
Mais pas que, on retrouve également la sempiternelle rupture entre l’envie de ne prendre qu’un verre et la dérive non contrôlée dans le vortex de la teuf, les déboires amoureux qu’une jeune fille du siècle et même un remake 2.0 de chaperon rouge sur-sappé qui fréquente un loup garou vegan. Pas le temps de s’ennuyer avec Floxxi.
Bel aperçu d’une BD qui mériterait d’être aboutie. Bonne lecture.