Une nouvelle étude révèle que Facebook contiendra "bientôt" plus de profils de morts que de vivants. Réfléchissez tranquillement. Même si vous connaissez peut-être un ultra-hipster vegan sans profil, on a tous Facebook. Mais dans 70 ou 80 ans, après des millions de clopes, des nuits blanches et des burn-outs, on sera probablement tous passés dans l'au-delà. Qu'adviendra t-il alors de nos profils Facebook ?
Selon le site Fusion, en 2098, Facebook contiendra plus de 50% de morts. Le site sera donc un vrai cimetière virtuel, contenant les profils de milliers de personnes décédées. Des photos, des pseudos et des likes à gogo, suspendus dans le vent. Toute une banque de données individuelles laissées telles quelles.
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Un petit calcul mortel
L'étude, bien que très approximative, a pris en compte la croissance de Facebook, la démographie globale et le taux de mortalité, pour arriver à ce résultat. Ce beau travail, entrepris par Hachem Saddiki, un docteur de l'Université du Massachussets, compte sur le fait que le réseau social créé en 2004 continue à grandir et esquisse le futur visage (fantôme) du réseau.
Alors que le ghosting, la disparition volontaire et totale d'un individu sur les réseaux sociaux, est une nouvelle mode, la disparition subite (pour de vrai) des réseaux sociaux pose d'autres questions. Qu'adviendra-t-il de nos playlists, des films que l'on a pris le temps d'acheter (plutôt que de télécharger), de nos emails et de nos comptes Facebook ?
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Un réseau qui rend immortel ?
Le géant des réseaux sociaux a mis en place, le 12 octobre dernier, une nouvelle démarche à suivre pour que les défunts puissent être signifiés comme tels sur Facebook. C'est facile, pre-mortem, la personne choisit entre la suppression de son compte ou la transformation de son mur en mémorial digital, dirigée par un légataire. Une fois cette décision prise, le légataire en question remplit un formulaire, fournit un acte de décès (ou l'équivalent) et peut gérer le compte par procuration.
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Des nouvelles décisions pour une nouvelle génération
Ainsi, comme Marilyn Monroe et autres fantômes digitaux, qui tweetent après leur mort, vous pourrez choisir entre survivre grâce aux réseaux sociaux ou effacer votre trace digitale à tout jamais. Que votre compte devienne un cyber mausolée ultra-déprimant, ou une extension immortelle de votre identité virtuelle, il conviendra de choisir avant l'heure. Et de le faire savoir. Facebook ou comment se créer des problèmes supplémentaires.
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