D’ici 10 jours (le 20 juin), la grande concertation pour le projet d’apaisement de la Presqu’île débutera. Mais avant ça, la Ville et la Métropole ont présenté les grandes lignes de ce gros chantier qui vise à simplifier les déplacement notamment en rendant piéton une bonne partie de la Presqu’île. Au menu : changement des couloirs de bus, piétonnisation partielle ou totale de certaines zones et développement de la verdure en ville pour un investissement total qui avoisine les 16 millions d’euros.
© Exemple place des Cordeliers et rue Grenette / FOLIA - urbanisme, paysage et architecture
Neuf secteurs sont principalement concernés par les changements évoqués : la montée Saint Sébastien, la rue de la Martinière et la place Rambaud, le secteur de la Platière/Longue/Meissonier, le secteur Garet/Bât d’argent, le secteur Ferrandière/Tupin/4 chapeaux, la rue de l'ancienne Préfecture, la place Gourju, la rue Émile Zola et le secteur Antoine Vollon, Sainte-Hélène/rue du Plat.
© Exemple rue de la Martinière / FOLIA - urbanisme, paysage et architecture
Deux scénarios retenus pour le futur
Pour mettre en place ces chamboulements urbains, deux scénarios ont été proposés. Le scénario A offre de petits changements sans grande révolution comme le désengorgement de la rue Édouard Herriot et de la place Bellecour, la suppression des voies de bus entre Terreaux et Bellecour et une réduction de 50% des couloirs de bus autour de la place Bellecour. Les bus rouleraient alors sur les voiries aux côtés des voitures (de celles qui resteront en tout cas…).
© Exemple rue Émile Zola / FOLIA - urbanisme, paysage et architecture
Le scénario B comporte bien plus de transformations. Il envisage de piétonniser totalement la rue de la République entre Bellecour et Hôtel de Ville en aménageant des horaires de livraison précis pour permettre aux professionnels de tout de même faire leur tournée. Les bus et taxis n’auraient en revanche plus la possibilité d’y passer. Au sens large, de nombreuses rues de la Presqu’île devraient être rendues aux piétons, faisant disparaître la quasi-totalité des voitures dans l’hypercentre de Lyon.
Et quand on voit les bouchons généralisés à toute heure et chaque jour dans le secteur, on est en droit de se demander où finiront tous ces véhicules…