Cette entreprise offre 1 an de repos à ses employés avec son "congé respiration"

undefined 17 octobre 2022 undefined 15h55

Olympe Ditner

Entre la vague de suicides, survenue dans les années 2000 et ayant mené à la condamnation l’ancien PDG d’Orange, et les revendications salariales qu’à connues Christel Heydemann, la nouvelle directrice générale, la société de télécommunications tente de redorer son image. En 2017, le groupe de télécommunications propose un service d'accompagnement à distance pour faciliter les démarches de ses salariés aidants (ceux qui cumulent une activité salariée et l'activité que représente l'aide d'un proche), selon Les Echos. En 2022, la société revient en force avec une proposition originale pour remotiver ses troupes : un "congé respiration".

Des vacances tous frais payés pour ses salariés

Voilà presque deux mois que nous avons tous repris le quotidien métro-boulot-dodo, à quoi s’ajoute la pluie, ce qui rend encore moins agréable la vie active des Parisiens. Et si on caresse le rêve de quitter le bureau pour partir à l’étranger, celui-ci risque de se réaliser pour les salariés d'Orange. Depuis le mois de janvier 2022, le groupe propose à ses salariés qui ont au moins dix ans d’ancienneté de s’absenter durant trois à douze mois, en percevant au moins 70 % de leur salaire. Ils appellent cela le "congé respiration". Elle est pas belle la vie ?

Se ressourcer oui, mais aussi penser à l’intérêt général

Ce projet vise à rendre les collaborateurs plus motivés à leur retour. Le DRH du groupe, Gervais Pellissier, expliquait déjà au magazine Usine Nouvelle en février 2022 que « les carrières sont longues, chez Orange ». Il constate « une forme de lassitude chez certains collaborateurs » qui semblent douter de leur avenir chez Orange. « L’idée est de leur donner l'occasion de réfléchir à comment ils veulent gérer la suite de leur parcours chez nous », résume Gervais Pellissier pour Les Echos.

Mais attention, pas question d’aller réfléchir aux Caraïbes sous un parasol. Ce congé doit participer « à l’intérêt général », précise-t-il. Les employés peuvent alors profiter de ce temps pour s’engager dans une association ou une ONG, suivre diverses formations ou encore exercer dans une autre entreprise. Si les résultats s’avèrent positifs à la fin de l’expérimentation en décembre 2023, l’entreprise pourrait élargir le programme à 1000 salariés par an et l’étendre également aux employés ayant moins de dix ans d'ancienneté.