Non, la rue Mercière n'est plus le temple des attrapes-touristes (bien au contraire)

undefined 27 septembre 2023 undefined 11h55

Antoine Lebrun

Il fut un temps où la rue Mercière à Lyon était associée à une offre culinaire médiocre, des restaurants proposant des plats surgelés, sans passion, sans créativité. Une triste réalité qui a perduré pendant bien trop longtemps. Mais on clame haut et fort que cette époque pas si lointaine appartient désormais au passé : l'artère piétonne de la Presqu'île s'est métamorphosée en un lieu où la cuisine de qualité règne en maîtresse, où les bonnes tables se juxtaposent et où les douces odeurs de cuisine fraîche titillent inlassablement les narines des promeneurs.

Un concentré de bonnes adresses rare à Lyon

Désormais, la rue Mercière fait office de destination incontournable pour les épicuriens en quête de découvertes culinaires authentiques. Parmi les adresses qui brillent au firmament gastronomique de cette rue, citons L'Empousa et sa belle cuisine méditerranéenne ; l'indétrônable Bistrot de Lyon qui propose une immersion dans la cuisine lyonnaise traditionnelle ; le Café Mercière avec sa déco parisienne et sa cuisine fraîche ; UNI où il fait bon se poser pour bosser du matin au soir ; l'addictif paradis de la mozzarella et de la burrata Mozzato, la maîtrise parfaite et innovante de Bellie ou même les burgers gourmets de PNY, récemment installé dans la rue.

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Des spots que tout bon Lyonnais qui se respecte se doit de connaître, de tester et sans doute d'approuver. Mais si la réputation de cette rue si longtemps décriée regrimpe en flèche, il ne s'agit pas de cracher dans la soupe (surgelée) : quelques irréductibles restaurants à la cuisine douteuse subsistent encore et toujours à cette dynamique positive. Si l'objectif n'est évidemment pas de lâcher des noms (même si ça nous démange un peu), on est certains que ceux-ci se reconnaîtront ou que les Lyonnais et leur bon goût sauront les débusquer. Et on ne donne pas cher de leur peau tant la rue Mercière monte en gamme et risque de pousser les vilains petits canards vers la sortie...