On n’arrête plus l’immobilier lyonnais. Après avoir concédé une nouvelle hausse spectaculaire de 11,5% des prix dans l’ancien sur un an (et ce malgré le confinement), Lyon fait encore parler d’elle dans la rubrique immobilier. Seloger s’est intéressé à l’état du marché dans les 30 plus grandes villes de France depuis la fin du confinement en mai. Et la tendance est claire : il y a des tensions dans la plupart des grandes villes c’est-à-dire que les acheteurs sont nettement plus nombreux que les vendeurs. Et qui dit tensions dit inévitablement délais de transactions plus courts et pression sur les prix.
Si toutes les villes évaluées affichent une évolution positive de leur tension immobilière, c’est à Lyon qu’elle est la plus palpable pour s’élever à 2,77 (+2%). Viennent ensuite Boulogne-Billancourt : 2,37 (+2%), Angers : 1,76 (+150%), Strasbourg : 1,59 (+54%), et Nantes : 1,56 (+41%). Une tendance qui se ressent sur les prix des biens à vendre puisque les propriétaires vendeurs ont la main pour négocier et obtenir un prix de vente final correspondant à leurs prétentions.
Le baromètre Seloger indique donc que le budget moyen actuel pour acheter à Lyon est de 349 384 et qu’il faut en moyenne 35 jours pour acheter (ou vendre) un appartement (soit une diminution de 28% de la durée de vie des annonces par rapport au dernier baromètre). Même son de cloche à Villeurbanne où la tension immobilière a bondi de 50% pour atteindre un score de 1,24. On dirait bien que ceux qui ont décidé d’investir en début d’année ont eu le nez creux…