Des visites coquines pour découvrir la facette érotique de Lyon

undefined 6 août 2018 undefined 08h47

Antoine Lebrun

Il paraît que Lyon est la capitale du libertinage. Pour le prouver, l’association Cybèle propose des visites érotiques de la ville. L’occasion de découvrir la face cachée et surtout dénudée de la capitale des Gaules (qui porte décidément bien son nom).


On a souvent entendu dire que Lyon était l’une des capitales du libertinage. Pas peu fiers de cette rumeur, on a voulu faire les fouines pour en avoir le coeur net. Et effectivement, avec près d’une trentaine de clubs, saunas et autres boîtes de nuit échangistes, notre ville semble être la mieux garnie en la matière en France. Une renommée qui a inspiré une chouette idée à l’association Cybèle, spécialisée dans les visites insolites de la ville.


© Cybèle - Charles Piétri

Tous les samedis, Cybèle propose des visites érotiques de Lyon à travers son histoire coquine et rocambolesque. Des sirènes de la Places des Jacobins qui se titillent les seins avec l’oeil aguicheur aux nombreuses statuts de bronze exhibant fièrement leur entre-jambes, la coquinerie se cache un peu partout dans les travées de Lyon. Mais l’association Cybèle va plus loin en abreuvant les visiteurs curieux d’anecdotes croustillantes sur les us et coutumes de nombreux lieux et places de la ville.

Les secrets les mieux gardés de la ville…

Parmi les histoires locales les plus truculentes, celle du palais Saint-Pierre, un ancien couvent de bénédictines aux moeurs bien légères. Totalement accro aux parties fines, les pensionnaires contraignirent Monseigneur de Rohan, l’évêque de l’époque à rédiger une réforme imposant aux sœurs le port de l’habit monastique, la suppression des apparemments privés remplacés par des dortoirs. Mais selon la légende, un esprit coquin continuerait de venir triturer les abricots de ces dames pendant les chaudes nuits d’été…


© Cybèle - Charles Piétri

L’une des autres légendes locales raconte qu’un imprimeur aurait réalisé une gravure évoquant seize postures de l’Aretin dans le but d’apprendre aux Gones à faire l’amour comme des Dieux. Si quelqu’un sait où elle se cache d’ailleurs, on serait pas contre un peu de culture…


« La Gaule et le mont Venus »
Tous les samedi de 17h à 18h30
Tarif 15 euros
Infos et réservations ici