Top des inventions nées à Lyon qui ont changé le monde à tout jamais

undefined 21 janvier 2021 undefined 09h05

Antoine Lebrun

Le cinéma

Impossible de ne pas commencer par les frères Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinématographe et à l'origine du premier tournage, du premier film et aussi de la première séance. Le 25 janvier 1896, le tout premier film intitulé "La sortie de l'usine Lumière à Lyon" est diffusé dans une salle rue de la République après deux projections à Paris.


La police scientifique

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Horatio Caine n’a qu’à bien se tenir. Le tout premier laboratoire de police scientifique au monde a été créé dans notre jolie ville par Edmond Locard. Une invention bien aidée par son prédécesseur Alexandre Lacassagne, un médecin légiste de formation qui inventa l’anthropologie criminelle. Bye bye Les Experts.


Le bateau-mouche

Ah Paris, sa Tour Eiffel, sa butte de Montmartre et ses bateaux-mouches... Eh bah non ! Le bâteau-mouche est né à Lyon en 1900 lorsque le constructeur naval lyonnais Félizat remporta l'appel d’offre lancé par les organisateurs de l'exposition universelle. Il achemina ensuite 39 bateaux-omnibus en directio de Paris par la Saône, le canal de Bourgogne et la Seine. Quant au nom "bateau-mouche", il tient son origine du quartier de la Mouche, historiquement situé à Gerland et où les ateliers navals étaient implantés. Un quartier appelé ainsi car il s'agissait d'une zone marécageuse née des bras du fleuve appelés « les mouches ». Vous savez tout !


Le Livret A

Eh oui, le premier épargnant était lyonnais. En 1818, Benjamin Delessert importe le principe de caisse d’épargne d’Angleterre. Forcément plein aux as, le philanthrope en profite pour ouvrir les premières soupes populaires de France. Un grand homme.


Le textile synthétique

On n’a pas le musée du tissu pour rien… Si Lyon est aussi réputée pour son textile, c’est aussi parce que c’est ici que fut inventé le tout premier tissu synthétique : la viscose. Né dans les entreprises Gillet, ce textile avait pour but de remplacer la soie et le coton. De quoi nous habiller pour l’hiver.


Le chauffage

Celui-là, on peut vraiment le remercier…chaudement. En 1785, Jean-Baptiste Lanoix, pharmacien de son état, publiait un traité scientifique. Dans son manifeste, les bases de l’éclairage et du chauffage au gaz. Malheureusement pour lui, c’est Philippe Lebon qui récoltera les honneurs 14 ans plus tard en déposant le brevet. Une histoire de timing.


Le thermomètre mercure

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Chaleur toujours avec l’invention du thermomètre mercure en 1743 que l’on doit à un autre lyonnais : Jean-Pierre Christin. Jadis nommée thermomètre de Lyon, cette création utilisait les unités de mesures en centigrade. On lui préfère souvent la version électronique aujourd’hui.


La Bélonéphobie (ou phobie des aiguilles)

Les aiguilles, personne n’aime vraiment ça… Et cette peur, on la doit à l’invention d’un lyonnais. En 1850, Charles Pravaz, un médecin d’origine iséroise, améliora la seringue ancestrale pour permettre les injections. A cette lointaine époque, le matos était en argent. Oui, on se faisait piqué avec style.


Le jeu vidéo d’horreur

Les gamers invétérés vont sentir un vent de fierté. L’un des premiers jeux du style Survival Horror fut édité par l’entreprise lyonnaise Infogrammes en 1992. Son nom : Alone in the Dark. Un opus considéré par beaucoup comme le premier du genre à avoir influencé tous les autres.


Le rond-point

Le concours Lépine, ça vous parle ? Eh bien le type qui a donné son nom à ce rendez-vous d’inventeurs était lyonnais. Louis Lépine fut également nommé préfet de Paris et instaura les sens giratoires, les sens uniques et les passages piétons dans les rues de la capitale. Une belle épine enlevée du pied des chauffards.


La plaque d’immatriculation

Il fut une époque où le parc de la Tête d’Or était autorisé aux véhicules motorisés. Sauf que les accidents y étaient légion… Alors pour identifier les coupables (ou les voitures qui éclaboussaient les passants avec de la poussière ou de l’eau et ne ralentissaient pas en dépit des hurlements), il fut instauré en 1891 la plaque minéralogique. Il s’agissait alors d’un simple numéro apposé par le propriétaire. Suite au succès de cette mesure, un décret national imposa l’immatriculation obligatoire pour tous les véhicules un an plus tard !


La noix de Muscade et le clou de Girofle

Une rage de dents ? Servez-vous de noix de Muscade et de clous de Girofle ! C’est l’explorateur et botaniste lyonnais Pierre Poivre (prédestiné…) qui importa pour la première fois ces deux épices sur le sol français. Mais pas en France métropolitaine puisqu’il planta ses trouvailles dans le sol de l’Île Maurice, française à l’époque. Merci pour la noix de Muscade Pierrot, en revanche tu aurais pu te passer du clou de Girofle…


Bonus : le tacos français (déso les Grenoblois)

La légende nous renvoie au beau milieu des années 2000. Manifestement pas convaincu par la recette originelle mexicaine, le patron d’un kebab de Vaulx-en-Velin aurait alors eu l’idée géniale de créer une version française du taco mexicain. En plus de la recette de base faite de viande, de sauce froide et de crème épaisse, le fin gourmet y ajoute des frites et emballe le tout dans une galette de blé repliée en rectangle... Une invention que les Grenoblois s'acharnent à nous voler mais la vérité est bel et bien ailleurs...chez nous !


Sources : http://www.littlecelt.net/ et Lyon Insolite