10 bonnes raisons pour lesquelles on ne va plus en club

undefined 6 novembre 2018 undefined 15h55

La Rédac'

Il est 4h17. Un acouphène de plus. Les basses vrombissent depuis plusieurs heures non-stop. Le verre est vide, les gens collants. Une goutte de sueur, puis une autre. Les jambes fléchissent, fatiguées. La tête tourne. Il est l’heure de rentrer en titubant. Le week-end prochain ? Non, plus jamais.

Avouez-le. Avouez que l’idée – si ce n’est l’envie – de ne plus retourner en club vous a déjà traversé l’esprit. Ras-le-bol général des conditions dans lesquelles vous passez vos soirées. Et surtout comment vous les finissez… Sauf que vous n’avez jamais trouvé d’excuse valable pour abandonner votre bande de guerriers du week-end. Nous, on sait ce qui ne nous donne plus envie d’aller clubber.


1. L’alcool

Ben oui, l’alcool. Quelle idée de boire aussi. Tu deviens con, tu deviens chiant. Tu te pourris le foie, tu pourris la vie des autres. Non mais tu t’es vu quand t’as bu ? Et le lendemain à lutter jusqu’à 19h pour gratter une once d’énergie et finir au McDo… Non, franchement, ça ira, merci.

2. La drogue

Stop. Fais pas genre. On n’en parlera pas plus, mais on se sait. Et bien évidemment, si l’alcool est un fléau, la drogue en est le paroxysme. Parce qu’avec un gros taz dans les dents et la mâchoire qui pend, tu ressembles plus à un cadavre qu’au bel avenir de notre nation. Qu’en plus d’énergie le lendemain, c’est de joie de vivre dont tu manques.

3. Les gens

Bah oui, les gens. Qui a envie de passer sa soirée en bonne compagnie, à rigoler avec ses potes ? Personne. Encore moins pour se faire bousculer, étouffé dans un mètre carré d’espace. Parce que non, le Parisien ne sait pas rester en place en club. Il est régi par un GPS autoguidé précis : bar-toilettes-clope-danser-clope-bar-clope-danser-tenterdepecholapetitebrune-clope. Interminable.

4. L’ambiance

C’est important. Parce que si c’est pour aller t’y faire chier, ça sert à rien. Autant rester chiller chez toi, Netflix et tutti quanti. Surtout que tu n’as plus envie de faire confiance à ce pote qui te dit « méga soirée » tous les week-ends pour finir dans un pogo rap du diable. Stop.

5. La musique

Le choix est vite fait. D’un côté, soirée élitiste avec artistes inconnus en banlieue. De l’autre, toujours la même tronche qui mixe dans ce club depuis des lustres. Tout le monde te dit qu’à chaque fois, il met le feu. Oui, mais à chaque fois, ça commence à faire long. Un peu de diversité, quoi !

6. Les toilettes

Bien sûr que ça mérite amplement sa place. Tu es déjà allé à Concrete ? Les plus belles rencontres sont aux toilettes. Non, pas parce que l’heureux hasard aura fait que, mais parce que de toute façon, c’est là que tu rencontres le plus de monde. Déjà que les gens, ce n’était pas ton truc. Alors les gens qui t’empêchent de te vider…

7. Le volume

Si ton objectif c’est de devenir sourd, soit. Très peu pour nous. L’acouphène du lendemain n’est jamais un bon allié, surtout quand il vient main dans la main avec le mal de crâne ; comme une impression que ton corps entre en phase d’autodestruction. De toute façon, les enceintes sont souvent mal calibrées, le système-son à déplorer… Bref, un enfer. Qui a envie de danser comme un taré devant un caisson, sérieusement ?

8. Le videur

Tu ne l’as jamais aimé. C’est réciproque. Ce qui lui déplait chez toi, c’est ton audace et ta façon de lui loucher dans les yeux quand tu lui dis : « Non je vais très bien, m’sieur ! » Ce qui te déplait chez lui, c’est que tu le vois plus souvent que ta mère. Rentre chez toi, et appelle-la. Même le videur te le fait comprendre.

9. L’argent

Peut-être que tu touches un salaire de ministre. Et c’est tant mieux pour toi ! Mais ce n’est pas notre cas. Vider ses poches le lendemain en y retrouvant 17 tickets de CB et se rendre compte qu’on a vidé son PEL en gin to’, ça la fout mal. Très mal. Tu connais la recette : pâtes et bougies jusqu’à la fin du mois.

10. L’after

Quel concept de taré… Ça bégaye à seulement 3h du mat’, mais quand 6h arrive et que la musique coupe, ça se réveille pour gueuler : « IL EST OÙ L’AFTER ?! ». Insupportable. Qui aurait envie de continuer à se péter la tête quand il est déjà au bout de sa vie…


Bonus. Le lendemain matin

On ne le redira jamais assez.