Pourquoi a-t-on un second souffle en soirée ?

undefined 23 février 2017 undefined 00h00

La Rédac'

Eternelle limace, tu commences généralement l’apéro par prévenir tes comparses que ce soir, tu rentreras tôt, épuisé d’une semaine de travail intense. Puis, en un battement de cil, te voilà délivré de toute fatigue, à cloche pied sur une table en train de danser la Macarena. Mais que s’est-il passé ? C’est ton second souffle qui a encore frappé.

On l’a très certainement tous déjà subi, ce sursaut de l’extrême qui arrive sans prévenir. Lorsque tu passes de l’hypersomnie à l’épilepsie, en un fragment de seconde. Cependant, il n’y a malheureusement pas d’études scientifiques pour expliquer correctement ce changement d’état soudain. Alors, on a réuni tout ce qui peut potentiellement expliquer cette insomnie inattendue. 

D’abord, il existe un phénomène qui s’appelle la procrastination du sommeil. Comme lorsque tu mates des épisodes de séries, la nuit, jusqu’à ce que mort s’en suive, tu pousses ici l’éveil au point de rater ton train de sommeil. Se forcer à rester "seulement le temps de l’apéro" c’est dévier son cycle naturel et rebondir sur un état d’énervement semblable à un regain d’énergie. D’où le sentiment d’avoir vaincu le coup de barre alors qu’en réalité, tu meurs intérieurement.

On imagine que si tu es capable de t’accrocher coûte que coûte au lieu de simplement aller dormir, c’est que tu disposes d’un rapport à l’alcool tout aussi persistant. Sache-le, il a été prouvé que l’alcool agit comme source d’énergie chez les gros buveurs. Le cerveau d’un pochtron dispose d’un niveau d’acétate plus important que celui d’un cerveau sain. L’acétate est un dérivé de l’alcool riche en énergie, ce dernier est donc un moteur considérable. 

Qui dit consommation d’alcool dit également apport nutritionnel. Pas tous forcément alcooliques, le fait d’ingérer toutes sortes de breuvages joue inévitablement sur le métabolisme, même à moindre dose. L’alcool est connu pour son apport calorique extrêmement riche et les sodas qui y sont associés ne font qu’alourdir la balance. Voilà pourquoi boire une bière peut donner un effet coup de fouet, autant que de gober un sandwich triangle, par exemple. De la même manière, le sucre participe d’une excitation accrue une fois ingéré à forte dose. Or, lorsque tu bois 4 whisky-cocas, c’est quelque-chose comme 28 morceaux de sucre que tu dégommes en quelques minutes. De quoi provoquer un AVC chez un hyperactif.

Ces facteurs potentiels d’adrénaline et d’énervement sont amplifiés par la situation. Le simple fait de te trouver au milieu d’un groupe, stimulé par un fond sonore, te tient éveillé. Tu seras soit concentré sur le fil d’une discussion, soit occupé à te dandiner tant bien que mal en rythme. Dans tous les cas, l’exercice te maintient en alerte. Voilà pourquoi t’es toujours debout passé 2h du mat, malgré la meilleure des bonnes volontés.

Vas te coucher maintenant que tu sais tout.