Voici les 10 types de vocaux qu'on ne veut plus recevoir

undefined 7 novembre 2023 undefined 16h38

Flora Gendrault

Les messages vocaux sont-ils si bons que ça pour notre communication virtuelle et nos relations ? Ça fait gagner du temps, c’est plus rapide pour raconter les histoires palpitantes ou absolument chiantes de notre quotidien, mais selon une étude du Washington Post, c’est simple, plus personne ne les écoute. « Pour les millennials, si un message vocal n’est pas pratique — ce qui n’est pas le cas la plupart du temps — et qu’il existe un moyen plus simple de transmettre la même information, c’est celui-là qu’ils choisiront », a indiqué Jane Buckingham, analyste des tendances pour NPR. 

Pour expliquer ce phénomène, voici une typologie des différents messages vocaux en fonction de ces 10 personnalités. Si tu possèdes un cellulaire et que tu utilises Snapchat, Instagram, Messenger, WhatApp, tu t’identifieras forcément à l’une d’entre elles, ou toutes à la fois, qui sait. Liste non exhaustive et très suggestive. 


1. Celui ou celle qui parle pour ne rien dire 

Tu vois un vocal d’1min30 de l’un de tes meilleurs potes, tu te dis qu’il n'en envoie jamais et que ça doit être pour une bonne raison, que tu vas pouvoir potiner… Puis en fait, sacrée désillusion, il est juste peuplé de « et euuuuuh », « enfin tu vois… je sais plus ce que je te disais », et ça baille, ça souffle, ça radote… Au final, l’info à retenir, c’est qu’il a été chez le coiffeur et qu’il est content de sa coupe. Merci mais non merci, un SMS aurait suffit.


2. Celui ou celle qui aurait eu sa chance sur Apple Podcast 

Des fois, oui, tu demandes des détails à tes ami·e·s. Ce n’est pas parce qu’on ne s’appelle pas qu’on doit manquer tout ce qu’il y a à savoir de ce chagrin d’amour ou ce nouveau travail. Toutefois, il y a des limites à la longueur des vocaux. Notre estimation, c’est trois minutes maximum, et entrecoupées, sinon, c’est décourageant, on ne les lira probablement jamais, parce que contrairement à d’autres, on a une vie à mener, nous. 


3. Celui ou celle qui a la voix de Janice 

Tu peux envoyer les vocaux les plus drôles, percutants, qui peuvent guérir des maladies et garantir la paix dans le monde, mais la voix, ça ne trompe pas. Parfois, rien que 2 secondes d’écoute nous donnent envie de faire une pause réseaux sociaux d’un mois. Parle moins fort, plus vite, de manière moins aiguë et nasillarde, tu verras, tes potes vont étonnamment recommencer à t’écrire, comme par magie. 


4. Celui ou celle qui te tease... Puis rien 

« Tu pourras jamais deviner ce qui m’est arrivé », « Meuf, faut trop que je te raconte un truc, tu vas hal-lu-ci-ner ». Tu attendras 1 heure, puis deux, et finalement, tu n’hallucineras jamais. La personne à l’origine de ce vocal alléchant est aussi le genre à ne jamais avoir le temps de raconter ses histoires de malade mental. Trop c’est trop, arrêtez de jouer avec nos émotions comme ça. 


5. Celui ou celle qui envoie des vocaux bourré·e 

Oh, tu le·la connais bien, et iel est particulièrement insupportable. Souvent, tu ouvres le vocal du bourré le lendemain matin, les yeux encore collés, pas du tout dans le même mood, et tu te demandes bien combien ton·ta pote s'est enfilé de shots. En tout cas, assez pour avoir fait des tours de magie avec un SDF pendant deux heures en sortie de boîte et partagé avec lui un énorme kebab. Tout ça, tu finis par le savoir dans ce même vocal, raconté avec une prononciation hasardeuse et en butant sur chaque mot. À enregistrer et ressortir à son·sa pote une fois sobre, bien évidemment. 


6. Celui ou celle qui a oublié comment écrire 

On s’accordera sur le fait que les mots les plus courts, les messages les plus élémentaires n’ont pas besoin d’être dits à l’oral. Pour ce type de personne toutefois, cette fonctionnalité sert aussi à dire « Avec plaisir ! Viens ce soir », « D’accord », « Non »… Non ? Vraiment ? On a parlé de la durée maximum d’un vocal, maintenant on s’accorde sur le minimum : 10 secondes. Règle d’or. 


7. Celui ou celle qui tente de livrer bataille contre les éléments, en vain 

Le vocal qui traîne en longueur, on s’adapte. La voix, bon, on sait faire avec, la nature ne nous gâte pas toutes et tous de la même manière. Mais le vent dans le micro, le bruit du métro qui rend tout absolument inaudible, et du coup, la voix chuchotée façon ASMR, la sirène de police… Parfois, la météo ou le contexte environnant ne s’y prête pas, et dans ce cas-là, n’oubliez pas qu’il vous reste vos doigts. Non, vraiment, on insiste. 


8. Celui ou celle qui abuse de ouf 

Ceux-là font partie de la première team, celle des convaincus, qui enverront leur vocal envers et contre tout. Même quand tu leur as dit que tu étais au taff au moins 10 fois et que tu ne pourras juste pas leur répondre s’ils continuent de la jouer égoïstes. Iels rentrent presque dans la team des narcissiques, qui préfèrent se parler à eux-mêmes plutôt que s’adapter au train de vie de leur pote. Bon, souvent, iels finissent par comprendre, mais après acharnement


9. Celui ou celle qui s’excuse d’avance 

Là, on se dirige vers les personnes moins à l’aise avec les vocaux, celles qui ont VRAIMENT besoin de dire ce qu'elles ont sur le cœur, de se soulager d’un poids en sachant que les SMS ne suffiront pas… Mais diable ce qu'elles n’ont pas l’habitude ! Vous entendrez forcément « Je suis désolé·e, je te fais un vocal… » en introduction, et « Voilà, pardon, c’était un peu long mais… » en conclusion. Impossible de leur en vouloir s’ils font l’une des fautes précédemment énoncée, on pourrait tout leur pardonner


10. Celui ou celle qui ne comprend (toujours) pas le concept 

Et pour finir, il y a celles et ceux qui ne sont pas faits pour ça, et ne le seront sûrement jamais : la technologie, c’est pas leur dada. Ces personnes (souvent âgées, avouons-le) confondent le vocal avec la messagerie, ça donne des très mignons « Allo ? Tu es là ? Ça marche ? » au début, et des « Gros bisous, je t’embrasse fort, on se voit à Noël » en guise d’au revoir. Oui, ces audios sont bourrés de défauts, commencés trop tôt et coupés trop tard, mais on pourrait les réecouter à l'infini