Il y a quelques semaines, on vous parlait de l'apparition d'un graffiti en forme de pénis sur les murs de la capitale belge. Le pénis en question, n'étant pas vu d'un très bon oeil, a même fait débat lors d'un conseil municipal.
À l'ordre du jour des conseils municipaux, on parle souvent du budget alloué pour le sport, de ralentisseurs à l'approche des écoles et même de grosses b*?! * On reprend (plus poliment). Ce jeudi soir, le conseil municipal de la commune de Saint-Gilles a très sérieusement discuté de la pérennité d'une fresque apparue il y a peu sur les murs de la ville. Un pénis de plusieurs mètres de haut décore le mur d'une avenue très fréquentée, toute proche d'une école.
Une oeuvre qui a largement fait parler d'elle dans le quartier et auprès des politiques de la ville. Le commune avait alors décidé que le graffiti serait effacé. C'était sans compter sur l'engagement d'un groupe d'habitants du quartier renommé "Touche pas à mon zizi", défendant avec verve la préservation de la verge, se rendant même à la réunion du conseil. Le bourgmestre a alors décidé, d'un commun accord avec le propriétaire de l'immeuble sur lequel figure "l'oeuvre" qu'elle serait enlevée mais pas avant un an. Comme quoi, la mobilisation citoyenne est toujours efficace.
C'est beau de voir des gens se bouger pour des valeurs ! #sarcasme
Photo couv : © lesoir.be