Gims assure que les pyramides servaient d’antennes électriques aux Égyptiens

undefined 12 avril 2023 undefined 15h37

Nicolas Cogoni

Les historiens en sueur ! Dans une interview pour l'émission YouTube Oui Hustle diffusée le 28 mars dernier, le rappeur Gims s’est confié pendant plus d’une heure et demie sur sa vie de famille, ses convictions religieuses… et a fait part de quelques théories plus que douteuses. Parmi elles, l’interprète de "Bella" affirme que les Égyptiens disposaient d’un système électrique dès l’Antiquité, qui fonctionnait grâce aux pyramides. Forcément, la vidéo n’a pas manqué de devenir virale sur les réseaux sociaux.


Les pyramides servaient d’« antennes »

Interrogé au sujet de la géopolitique africaine, Gims a affirmé, sûr de lui, que les pyramides antiques étaient « des foutues antennes » et que l'électricité était déjà maîtrisée il y a plusieurs milliers d'années. « À l'époque de l'empire de Koush, il y avait l'électricité. Les pyramides que l’on voit, au sommet il y a de l’or, et l’or c’est le meilleur conducteur pour l’électricité. C’était des foutues antennes ! Les gens n'arrivent pas à comprendre ça et les historiens le savent », affirme l’artiste, caché derrière ses lunettes de soleil, face au youtubeur LeChairman.

Une sortie qui inquiète, alors que Gims comptabilise pas moins de 3 millions d’abonnés sur Twitter, 11 millions sur Facebook et 11 millions sur YouTube. 


Une théorie qui ne date pas d’hier

Les mystères des pyramides de l'Égypte antique ne cessent, depuis de longues années, d’alimenter les théories du complot, dont celle qui affirme qu'elles étaient utilisées comme centrales électriques dans l’Antiquité. Une théorie popularisée en France sur une chaîne YouTube en 2018, qui reposait sur les interprétations erronées d'une étude scientifique.

Certains théoriciens ont également invoqué la présence de hiéroglyphes représentant des ampoules comme preuve de l'utilisation de l'électricité dans l'Antiquité, mais ces idées sont largement discutées par plusieurs experts. Comme l'a rappelé l'égyptologue Guillemette Andreu-Lanoë dans le Huffpost, il s'agit là d'une mauvaise interprétation faite par notre œil moderne.