Abonne-toi à la newsletter pour rester connecté !
Théoriquement, il est possible d’être contaminé en extérieur par des gouttelettes projetées par une personne infectée se trouvant à proximité. « Qu'on soit à l'intérieur ou à l'extérieur, la transmission par manuportage ne varie pas », explique Jean-Claude Manuguerra, virologue et responsable de la cellule d’intervention biologique d’urgence à l’Institut Pasteur à nos confrères de France Info ; le risque de contamination en extérieur existe bien. Il suffit de toucher une surface contaminée, se serrer la main ou partager le même repas.
Un danger bien plus faible
« Il n'y a pas de comparaison possible entre les risques à l'intérieur et ceux à l'extérieur », ajoute Isabella Annesi-Maesano, codirectrice de l'Institut Desbrest d'épidémiologie et de santé publique de l'Inserm à l'université de Montpellier. Ce qui provoque les clusters sont en général les contaminations par aérosols, c'est-à-dire par ces micro-gouttelettes qui restent en suspension dans l’air et qui, lorsqu’elles s’accumulent, deviennent contaminantes surtout si l’air de la pièce n’est pas renouvelé. En extérieur, l’air étant renouvelé en permanence, les aérosols ne peuvent pas s’accumuler : le danger est donc bien plus faible qu’en intérieur.
PARIS - L’évacuation des quais de Seine se poursuit avec des scooters de la police.
— Clément Lanot (@ClementLanot) February 28, 2021
« Je préférais arrêter les voleurs que faire la maternelle avec vous ! » explique un policier. pic.twitter.com/vkv88zTe3b
Selon les chercheurs du département d’épidémiologie de l'université de Californie, les contaminations à l'extérieur représentent moins de 10% des infections et moins de 5% sont liées à des activités en plein air. Mais si les contaminations et les clusters en extérieur sont si rares dans les études, c’est aussi parce qu’ils sont difficiles à identifier.