« Il travaille pendant que je passe mon temps à survivre ». Ces paroles glaçantes ont été publiées sur le compte Twitter de Charlotte Arnould en décembre dernier. Elle affirme avoir été violée à deux reprises par Gérard Depardieu en août 2018.
Une plainte datant d’août 2018 classée sans suite
Fin août 2018, Charlotte Arnould, alors âgée de 22 ans, se présente à la gendarmerie de Lambesc dans les Bouches-du-Rhône pour porter plainte contre Gérard Depardieu. Elle l’accuse de l'avoir violé à deux reprises, dans l’hôtel particulier de Depardieu, en plein cœur du 5e arrondissement de Paris.
S’en sont suivies neuf mois d’enquêtes préliminaires. Dans le même temps, l'acteur conteste fermement toutes ces accusations. Le 4 juin 2019, le ministère public classe le dossier sans suite, faute de preuves tangibles. Mais Charlotte Arnould ne baisse pas pour autant les bras et obtient mi-août 2020 la reprise de l'enquête par le biais d'une plainte avec constitution de partie civile.
Je suis la victime de Depardieu..
— Charlotte Arnould #Artiste (@CharloteArnould) December 16, 2021
Ça fait un an pile qu’il est mis en examen.
Je ne peux plus me taire… pic.twitter.com/eEmlJKh7AR
"Des indices graves ou concordants"
La cour d'appel de Paris confirme ce jeudi 10 mars la mise en examen de Gérard Depardieu pour "viols" et "agressions sexuelles", a indiqué le procureur général de Paris, Rémy Heitz, dans un communiqué. "La chambre de l'instruction considère ainsi qu'il existe, à ce stade, des indices graves ou concordants qui justifient que Gérard Depardieu demeure mis en examen", pour ces faits datant d'août 2018, a déclaré M. Heitz.