DANGER : Recrudescence des signalements d'intoxications au GHB à Bordeaux

undefined 21 octobre 2021 undefined 08h34

Margaux Décatoire

Un reportage vidéo de nos confrères RMC Story a récemment rapporté que les témoignages d'empoisonnements au GHB se multipliaient dans l'hexagone. Et à Bordeaux également où plusieurs cas ont été signalés par les internautes et les associations étudiantes qui tirent la sonnette d'alarme. Certains témoignages personnels sur le groupe Wanted Community Bordeaux sont également publiés pour lancer l'alerte.

C'est le cas d'Alicia, le 21 août dernier qui a témoigné : "Hier soir j'ai été drogué au GHB j'étais accompagné heuresement il aurais pu se passer quelque chose de grave. Je ne me souviens de rien j'ai quelques flashs, j'ai honte, je ne comprends pas, 3 verres d'alcools ce qui reste très soft et se souvenir de rien".

Pour lutter contre ce fléau et l'inquiétude des clients, les patrons de boîtes de nuit et de bars s'organisent. Capuchons anti-drogue, vernis qui change de couleur au contact de la substance administrée (l’acide gamma-hydroxybutyrique) dans le verre ... Les alternatives se développent. Le GHB ou drogue du violeur est une substance indétectable qui plonge la victime dans un état amorphe et brouille ses souvenirs, rendant ainsi les poursuites extrêmement difficiles. À Bordeaux, par exemple, une seule affaire de viol impliquant du GHB a été jugée en 2018. Car la véritable complexité dans ces affaires, ce sont les analyses toxicologiques post-agressions qui ne relèvent aucune trace de GHB.

Alors soyez vigilants et veillons les uns sur les autres.