Dans quelles communes de la région les habitants gagnent-ils le plus d'argent ?

undefined 8 mars 2023 undefined 15h44

Ella Billet

Dans un article publié le 02 mars 2023, Sud-ouest Bordeaux s'est intéressé au dernier rapport de l'INSEE sur les revenus et le taux de pauvreté des ménages aquitains. Ce dernier, publié en février, dresse le niveau de vie médian des 333 villes de minimum 2000 habitants (ou 1000 ménages) que comptent le territoire. Première bonne nouvelle : le niveau de vie régional médian se situe à 22 030€ par an, quasiment identique à la valeur nationale de 22 040€. Il enregistre donc une hausse de 2,2% par rapport à 2019 et représente environ 1835€ par mois pour vivre.

De grosses disparités dans le Sud-Ouest

Toutefois, l'étude précise que de grosse inégalités se révèlent. Ces dernières sont plus explicites selon les communes. Certaines ont un niveau de vie beaucoup plus basPar exemple, Sainte-Foy-la-Grande compte un taux de pauvré de 36%, La Réole 29 %, Lormont 7 % et Cenon 26%. À titre d'exemple, Sainte-Foy-la-Grande enregistre des revenus moyens de 7 570€ pour le premier décile de sa population (soit 630€ par mois pour vivre). 

Des records atteints 

D'autres communes, à l'inverse, ont un taux de pauvreté très faible. C'est le cas de Dompierre-sur-mer en Charente-Maritime, Saint-Aubin-de-Médoc, Martignas-sur-Jalles, Cestas, Ludon-Médoc et Le Barp. Quant aux médianes les plus fortes de Nouvelle-Aquitaine (plus de 28K annuels), on retrouve Saint-Aubin-du-Médoc, Bouliac, Cestas et La Brède, Hossegor et Idron.

Ces disparités pointées du doigt par l'INSEE soulignent que " les 10 % des plus riches ont un niveau de vie au moins 3 fois plus élevé que les 10 % des plus pauvres". Ces 10% sont localisés à Rivedoux-Plage sur l’île de Ré, Latresne, Bouliac, Idron, Arcangues et Soorts-Hossegor. Toutes ces villes ont des revenus moyens autour de 55 000€ annuels. Le record est de 61 800€ (soit 5 150€ mensuels) pour la commune landaise. Quid de Bordeaux ? Le média local indique "comme la plupart des autres grandes agglomérations françaises, s’affiche aussi comme un territoire d’inégalités où les plus bas revenus plafonnent à 10 960€ (913€ mensuels) quand les plus élevés atteignent les 48 060€ (4 005€ mensuels)". 

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