Les grues s’en vont, le printemps arrive ?

undefined 20 février 2017 undefined 00h00

La Rédac'

Le chassé-croisé commence sur les routes, pendant qu'un balet d'un autre genre se forme dans les airs. Depuis quelques jours, les néo-aquitains peuvent observer des milliers de grues sortant de leur hibernation pour rejoindre le Nord-Est de l’Europe. Un phénomène annonciateur du printemps? Rien n'est moins sur... 


Deux mètres d’envergure et un « grou grou » continu qui résonne à plusieurs kilomètres... les grandes dames ne passent pas inaperçues dans le ciel aquitain. Facilement identifiables, leurs vols migratoires se caractérisent par une chorégraphie en V, économies d’énergies obligent ! Ainsi, elles quittent leurs sites d’hivernage pour se rendre en Suède, en Norvège, en Finlande, dans les pays baltes, en Pologne et en Allemagne. Subtilité de l'année 2017 : elles sont en avance d’une dizaine de jours.

Depuis le 14 février, les départs en migration depuis les landes sont nombreux, plus de 15 000 grues ont été comptabilisées par les observateurs. Un départ un peu précoce qui laisse à penser que les grands froids sont derrière nous et que le printemps s’invite plus tôt que prévu.

grue-ciel

Mais les grues font-elles vraiment la pluie et le beau temps ?

Si la croyance populaire est catégorique sur le sujet, la réalité est plus nuancée. Comme l’explique la LPO Champagne Ardenne, il y a d’autres raisons que « l’instinct météorologique » de ces migrateurs pour expliquer leurs vols hâtifs : le soleil et le vent ! Et oui c’est toujours plus sympa de voler quand il fait beau. La preuve en est, la fréquentation des quais de Bordeaux ce week-end.

Alors dans le doute, on ne range pas encore ses moufles mais avec optimisme, on commence à lustrer ses boules de pétanque et à remplir son bac à glaçon !