C’est grâce au satellite Solar Orbiter que la NASA a pu observer ce phénomène : des éruptions de pluies d’étoiles filantes dans l’atmosphère de notre cher soleil. Si sur Terre il pleut de l’eau, sur le Soleil il pleut du plasma. Ces épisodes de « pluie » viennent interroger sur le réchauffement inquiétant de l'astre.
Des « pluies coronales » de plasma
Le phénomène intervient suite aux éruptions solaires. Une éruption solaire, c’est « une manifestation de l’intense activité de notre étoile » selon un article de Géo. Sur Terre, il pleut quand les nuages rencontrent des zones d’air froides, puis ils se condensent en gouttelettes. Leur masse devient trop lourde pour flotter et tombe, grâce à la gravité, sur nos sols. Sur le Soleil, les scientifiques remarquent plus ou moins la même chose. Les éruptions vont au-delà de l’atmosphère de l’astre et refroidissent. Les amas de plasma peuvent atteindre jusqu’à 200 Km de large, ils retombent et forment « une pluie coronale » intacte.
Phénomène « inquiétant »
Cette pluie de plasma interroge sur le réchauffement du soleil. Le centre de l’étoile atteint les 15 millions de degrés, à sa surface elle atteint 5 000 degrés. Aujourd’hui, les scientifiques remarquent grâce à ce phénomène de condensation que la température de la couronne, couche extérieure de l’atmosphère, approche le million de degrés. La pluie coronale vient donc réchauffer le plasma de la couronne depuis la surface de l’astre. « Si on suppose que la surface du Soleil est un radiateur, il devrait faire plus froid lorsqu'on s'en éloigne, pas plus chaud », explique Frédéric Auchère de l’Institut d’astrophysique spatiale dans Radio-Canada.
Cette pluie coronale questionne sur les répercutions qu’elle peut avoir sur notre Terre et sur notre galaxie. Il est du ressort de la technologie et des scientifiques d’expliquer ce mécanisme de « radiateur ». Cela engendre dès à présent un « gros travail de modélisation théorique.».