Des vélos électriques 2 places en libre-service bientôt à Bordeaux !

undefined 10 décembre 2019 undefined 11h19

Juliette A

Qui n'a pas déjà fait la tentative hasardeuse (et interdite) de monter à deux sur un bicycle ? Le vélo électrique biplace en libre-service arrive bientôt à Bordeaux. À son initiative ? La startup Pony qui, d'ici 2020, entend bien se faire une place dans le secteur de la micromobilité à Paris, Angers et Bordeaux.

La startup française (mais basée à Londres) Pony a présenté vendredi 29 novembre son nouveau modèle "Double Pony" déployé à Bordeaux d'ici le début d'année prochaine. Il s'agit du premier vélo électrique 2 places partagé en libre service du monde. Le projet a pu être concrétisé grâce à une levée de fonds de 2,2 millions d'euros datant de mai 2019.

Une annonce qui tombe à point nommé. Alors que la grève contre la réforme des retraites bat son plein et que les transports en commun sont impactés, Pony propose un nouveau système de mobilité, et à deux. De prime abord, il ressemble à un vélo classique. Mais lorsqu'on regarde avec attention, une seconde selle est à l'arrière (en guise de porte-bagages). Aussi, des poignées et un repose-pied pour assurer tout le confort nécessaire à un éventuel passager supplémentaire. 

Un vélo biplace à louer... ou à acheter !

Le Double Pony a été pensé en France, mais conçu à Taïwan. Il est doté d'un moteur électrique, équipé de deux batteries, pèse 28 kg et peut rouler sur 90 km avec une charge maximale de 250 kg, permettant ainsi de transporter enfants et adultes. 

Mais ce qu'il y a de plus inédit, c'est toute la stratégie commerciale inhabituelle autour. En plus de pouvoir y accéder en libre-service, la startup propose d'acheter le vélo (ou la trottinette) et de le louer en libre-service à d'autres utilisateurs. On devient alors propriétaires de l'engin et on partage le gain des courses avec Pony. Une mesure qui permettrait ainsi de "diminuer le fléau de dégradations qui déciment les flottes". L'acquisition de l'engin coûte 1 550€, soit le prix moyen d'un VAE en France, et serait amortie au bout d'un an et demi. En contrepartie, la startup assure la maintenance du deux-roues.